UFR : l’heure est au diagnostic des causes de la débâcle électorale

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L’assemblée générale de l’Union des Forces Républicaines (UFR) s’est tenue ce samedi 24 février 2018 à son siège à Matam. Le président Sidya Touré a conféré avec les jeunes de son parti pour discuter des leçons à tirer des élections locales, surtout de la restructuration de l’UFR en vue de faire face aux prochaines échéances, a appris Guineematin.com, à travers un de ses reporters.

Le siège de l’UFR avait été pris d’assaut le weekend dernier par des jeunes mécontents qui ont empêché la tenue de l’assemblée hebdomadaire. Ils entendaient exprimer ainsi leu frustration devant le faible score de la 3ème force politique de la Guinée au lendemain des élections locales que les jeunes qualifient de mascarade. Dans la foulée, Sidya Touré avait difficilement à calmer les nerfs des contestataires. Il avait aussitôt promis de revoir les instances du parti.

Selon Ismaël Khalissa Gassim, membre de la cellule de communication de l’UFR, « le président Sidya a rencontré les jeunes ce samedi pour échanger sur le travail que la direction nous a confié par rapport à notre vison du parti. Il s’agit de faire un diagnostic suite à ces élections locales et faire un certain nombre de recommandations. C’est à cette tâche que la jeunesse de l’UFR s’est attelée pour nous permettre de procéder à des reformes. C’est une façon de nous orienter vers les échéances futures, à savoir les législatives de 2018 et la présidentielle de 2020 ».

Par ailleurs, le Haut Représentant du chef de l’Etat, ajoute Ismaël Khalissa Gassim, « était venu requinquer les jeunes par rapport au travail que nous avons entamé, pour nous dire qu’il nous soutient. Nous ferons des recommandations à l’attention du bureau exécutif en vue de repartir sur une nouvelle dynamique ».

A la question de savoir si des têts vont tomber prochainement dans les instances dirigeantes de l’UFR, Ismaël Khalissa Gassim dira que « dans un parti, chacun a un apport à faire. L’essentiel est de faire en sorte que le parti se redynamise. Au sortir de chaque élection, le parti tire des leçons, voit les faiblesses et transforme cela en atouts. Dire que des têtes vont tomber, le débat n’est pas là-bas ».

Mais, l’UFR se démarque de l’opposition républicaine qui a déjà appelé à une journée ville morte pour le lundi 26 février 2018. Selon Ismaël Khalissa Gassim, « nous ne sommes pas de l’opposition républicaine, mais de l’opposition plurielle. Il est vrai que l’UFR a connu une fraude massive dans ses fiefs. Nous marquons notre indignation par rapport à ça. Pour régler cet état de fait, nous sommes entrain de faire le diagnostic ».

Alpha Mamadou Diallo pour Guineematin.com

Tél. : 628 17 99 17

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