Accord politique : la société civile proteste contre les propos du vice-président de l’UFDG

Lansana Diawara, CES
Lansana Diawara
Fodé Oussou Fofana
Fodé Oussou Fofana

Dans une sortie très virulente contre les propos du Docteur Fodé Oussou Fofana au siège de l’UFDG hier, samedi 22 octobre 2016, Lansana Diawara a rappelé que « la CENI ne vaut que ce que vaut et veut la classe politique » guinéenne. « la CENI est composée de 25 Commissaires, dont 3 de la société civile, deux de l’Administration et 20 des partis politiques et les décisions sont prises à la majorité des deux tiers des membres soit 17 Commissaires (les 3 de la société civile, les deux de l’administration et 12 politiques). La CENI ne vaut que ce que vaut et veut la classe politique »
Guineematin.com vous propose, ci-dessous, la réaction de Lansana Diawara, membre de la société civile guinéenne et du Conseil économique et social (CES).

Fodé Oussou Fofana, dégaine à nouveau sur la Société civile, son exercice favori, chaque fois qu’il est en panne d’arguments face à la Société Civile Guinéenne.

Cette fois encore, il se trompe de cible, il botte en touche, en se faisant harakiri alors que l’exercice paraissait pourtant banal, car il s’agissait d’illustrer sa prise de position que de couvrir la Société Civile Guinéennes de diatribes. Ceci ne surprend guère le commun des mortels au regard du parcours de l’homme, qui a toujours rêvé occuper un poste Ministériel dans le pays. Ce chercheur de Poste Ministériel a tenté plusieurs fois vainement pour occuper la tête du Très Technique Département de la Sante. Ce vendeur de Médicament, n’a de compétence que son insolence et son orgueil.

L’homme est également réputé pour sa cupidité constamment illustrée par la non-conformité au respect scrupuleux du mot d’ordre de l’opposition supposée républicaine, en laissant son officine ouverte sous prétexte de vouloir se conformer à l’éthique de l’Ordre des pharmaciens.

Lansana Diawara
Lansana Diawara

Il ne serait jamais devenu Vice-président de l’UFDG, si l’Assemblée générale élective de cette formation politique avait été libre et transparente, car il appartient à cette race d’hommes perfides et épicuriens, bâtissant leur gloire sur le sang des martyrs. Des jeunes gens naïvement instrumentalisés par l’argent ou la drogue, qui se font tués sous le regard de politiciens stagiaires, sans que justice ne soit rendue et qui font de la mémoire de nos concitoyens leur moyen de pression sur le pouvoir. Mais, dans tout ça, est-ce un seul parent proche de ces politiciens sanguinaires ont été tué une seule fois ? Leurs enfants sont dans les Ecoles occidentales, dans toutes les conditions les plus soignées de ce monde ci-bas, alors que les enfants des autres sont considérés comme des ‘’rançons’’ pour négocier avec le pouvoir et obtenir quelques privilèges.

Sous d’autres cieux, il n’aurait jamais eu un tel destin comme les fonctions de député qui sont trop grandes pour ses étroites épaules de Pharmacien. Malheureusement, ceci est rendu possible par le Gourou de la nébuleuse dont les stigmates sont le népotisme dans le choix pour les fonctions de représentativité du parti et l’opacité dans la gestion des dons en nature et en numéraires de généreux donateurs.

Fodé Oussou nous parle de la CENI, mon œil !

La CENI est composée de 25 Commissaires, dont 3 de la société civile, deux de l’Administration et 20 des partis politiques et les décisions sont prises à la majorité des deux tiers des membres soit 17 Commissaires (les 3 de la société civile, les deux de l’administration et 12 politiques). La CENI ne vaut que ce que vaut et veut la classe politique.

Pour une petite parenthèse, combien de Commissaires ont changé de camps au sein de la CENI ?

Pour déstabiliser la CENI, ces politiciens stagiaires de la cohorte de Fodé Oussou ont désigné leur fille, d’autre leur Epouse ou voir même leur Belle-sœur pour juste occuper les sièges et financer les partis qui les ont désignés.
Ce commerce triangulaire est la vraie cause de l’instabilité de la CENI. Les Commissaires honnêtes qui refusent de faire leurs affaires sont constamment stigmatisés, harcelés et menacés de remplacement en brandissant la recomposition de la CENI. C’est parce que en face de cette boulimie, la loi ne sert plus de bouclier social. Nos lois sont violées par des compromissions politiciennes qui ne disent pas leurs noms.

L’actuelle représentante de la formation politique de Fodé Oussou à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) n’est-elle pas la belle-sœur du Président de l’UFDG, El hadj Mamadou Cellou Dalein Diallo ?
Le seul crime des acteurs sociaux est d’avoir rappelé à cet apatride que les lois de la République doivent être respectées de valoriser les articles 54 et 151 de la Constitution de notre pays sur le mécanisme et les voies de recours en vue d’amender un article contenu dans la Constitution ou dans les Lois organiques du pays dont il est censé connaitre.

Alors la société civile par crainte que les Epouses et parents de ces politiciens n’envahissent nos quartiers et districts, comme à la CENI, a donc pris ses distances de ces accords.

Des cadres du parti de Fodé Oussou nommés à la tête de délégations spéciales n’ont-ils pas été épinglés pour détournement et corruption avec seulement quelques mois de leur prise de fonction, quelle honte ?

Alors les citoyens doivent être vigilent, car le combat politique de ce politicard c’est pour être Ministre de la Santé et surtout bombarder à la tête des quartiers et districts du pays par des copains déguisés en militants corrompus et malhonnêtes. Ces cadres serviront de sources de revenus pour refinancer des partis qui sont au bout de souffle.

La société civile n’acceptera pas que les vices de son parti, comme l’opacité et le népotisme, ne soient transposés dans les 3 743 quartiers et districts du pays. A cet effet, ils sont armés des articles 98 et 109 de la Loi électorale pour contrer cette cohorte de bourreaux de la Constitution, des Lois organiques et du développement local en Guinée.

A bon entendeur Salut !

Lansana Diawara

Président de RECIPROC Guinée

Membre de la société civile et du Conseil économique et social (CES)

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