Après l’élection de Mme Tata, le jeune UFDGiste, Laly Diallo, sera-t-il à la mairie de Labé ?

Lekkol, Labé, écolesRpgisation forcée à l’IRE de Labé-Mory Sangaré continue de sévir contre les cadres qui refusent de se ranger du côté de la mouvance présidentielle. Après avoir persécuté Mme Mariama Tata Diallo, devenue députée, le jeune Laly Diallo sera-t-il conseiller communal de Labé ?

Convocation par-ci, explication par là, justification, affectation injuste, bref des harcèlements de toutes sortes : voilà le vécu quotidien des cadres de l’administration guinéenne qui refusent le conformisme et le dogmatisme que veulent leur imposer certains responsables de l’Etat dans les régions et préfectures de l’intérieur du pays, particulièrement à Labé.

Après la députée à l’Assemblée nationale, Madame Mariama Tata Diallo, en 2013, c’est le tour d’un autre responsable de l’UFDG de Labé de subir les courroux du même Mory Sangaré de l’IRE, lisez l’inspecteur régionale de l’éducation.

Affectation inopportune et injustifiée, Monsieur Sangaré continue de créer le désordre dans cette préfecture. Et, à l’allure où vont les choses, si ce Monsieur reste à son poste, il risque de créer une année blanche dans cette partie du pays. Les populations de cette zone dont les parents d’élèves en ont assez des agissements de cet inspecteur. Les guinéens en général et les populations de Labé se souviennent encore des remous provoqués par le limogeage de Mme Mariama Tata Diallo de son poste de proviseur du lycée Général Lansana Conté, en 2013.

Heureusement- pour elle- elle se retrouve dans l’hémicycle député avec un salaire et des primes qui vont rougir ses anciens patrons de l’éducation de Labé. Mais, malheureusement, il y a des personnes qui ne veulent ni changer ni évoluer dans notre pays.

Il y a des cadres dans notre pays qui, pour se maintenir, sont prêts à faire beaucoup de bruits pour se faire entendre par leur supérieur hiérarchique de Conakry afin que ceux-ci sachent qu’ils sont à l’œuvre et marquer des points.

Au lieu de gérer dans les règles de l’art, ils sont entrain de chercher partout où il y a un fonctionnaire qui occupe une petite responsabilité, vérifier son nom et son appartenance supposée ou réelle à tel ou tel camp. Si on veut sa tête, on l’accuse d’appartenir à l’opposition et son nom est envoyé dans un rapport secret au département qui fera le reste.

Les Conakry kas se souviennent encore des émeutes que les mêmes chercheurs et chasseurs de postes avaient créés l’année dernière en pleine année scolaire, en poussant un ministre à prendre des décisions de mutations inopportunes et injustes pour chasser le reste des principaux des collèges, des proviseurs, des censeurs et des directeurs d’écoles de Conakry pour les remplacer par des militants du parti au pouvoir.

A Labé, l’IRE avait poussé Mariama Tata plus haut à l’hémicycle où elle a au moins beaucoup de respect. Monsieur Sangaré va-t-il pousser  monsieur Diallo sur lequel il s’acharne actuellement à devenir le prochain maire de la commune urbaine de Labé où il réussira à le narguer davantage ?

Avant, même pour un poste de directeur d’école primaire, il y avait des critères de choix, maintenant ce sont des institutrices et instituteurs qui ne sont qui s’expriment en langue maternelle qui sont nommés directeurs, proviseurs, censeurs, DPE, IRE… Est-ce cela le changement ?

Par Mamadou Foundady pour Guineematin.com

 

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