Boké : rareté des moutons à la veille de la Tabaski

A quelques heures de la fête de Tabaski, vendeurs et acheteurs se plaignent du manque de bétail dans le parc de Garka Saki dans la commune urbaine de Boké. Et le peu de béliers qui arrive est vendu à un prix jugé trop élevé par bon nombre d’acheteurs, a constaté un correspondant de Guineematin.com dans le Kakandé.

Le parc de Garka Saki, unique marché à bétail de la ville de Boké est vide ce lundi, 20 août 2018, veille de la fête de Tabaski. Sur le terrain, nous avons compté moins de 10 têtes de moutons alors que les clients ne cessent de venir. Selon Ibrahima Barry, l’un des responsables du parc, cette situation est due que la plupart des vendeurs de bétail ont quitté la ville.

« On était installé au pont de fer, la direction préfectorale de l’élevage nous a dit de déménager pour venir ici à Garka Saki, mais seules trois personnes ont accepté de rejoindre le local. La plupart de nos collègues sont allés à Kolabougni », explique ce vendeur.

Et comme on le dit tout ce qui est rare est cher, le peu de moutons qui se trouve sur place coûte très cher. Mais les habitants de la ville n’ont aucun choix que de l’accepter. C’est le cas de Basékou Dramé qui vient d’acheter un bélier à 1.650 000 GNF : « Je pense que cette année par rapport à l’année passée on n’a pas beaucoup de choix.

Le peu de béliers qu’on nous propose coûte extrêmement cher. Je pense que le prix de cette année est à 50% plus cher que celui de l’année dernière. Moi j’ai acheté mon bélier à 1 million 650 mille francs, mais comme c’est pour un sacrifice on n’est pas trop regardant sinon ça n’arrange pas beaucoup de personnes », a-t-il dit.

Interrogés par Guineematin.com, les vendeurs qui se trouvent sur les lieux expliquent que cette situation est due à la cherté des prix d’achat et des frais de transport.

De Boké, Abdourahmane N’Diaré Diallo pour Guineematin.com

Tel. 628 98 49 38

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