Début du BEPC à Matam : un cas de fraude détecté au lycée Coléah

La première journée du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC) a été marquée par un cas de fraude détecté au lycée Coléah, où le lancement officiel a eu lieu au compte de la commune de Matam. Un jeune lycéen, venu composer à la place de quelqu’un d’autre a été repéré et arrêté juste après le lancement de la première épreuve.

Ibrahima Camara qui se présente comme étant élève de 12ème année, est venu composer, dit-il, à la place de sa jeune sœur qui serait gravement malade. Mais il n’a pas réussi à échapper à la vigilance des surveillants. Aussitôt que la première épreuve a été lancée, le jeune homme a été repéré et arrêté par un surveillant. « Dans une salle du centre de Coléah, on a rencontré un candidat qui est venu faire le BEPC à la place d’une fille. Il semblerait que c’est sa sœur qui est malade.

Cette fraude qui a été décelée par un surveillant qui est dans la salle 3. Le surveillant a constaté que la carte « spécial examen », c’est pour une fille. Alors, sur la table où il y a le PV de la fille, c’est un garçon qui est là. Donc, c’est une fraude qui a été décelée, et l’enfant sera mis à la disposition des autorités. Il y a les règlements généraux des examens qui interdisent la fraude pendant les examens. Nous n’avons autre choix que d’appliquer les règlements généraux des examens », a annoncé le directeur communal de l’éducation de Matam, Ibrahima 2 Barry devant la délégation ministérielle, venue procéder au lancement officiel du BEPC dans cette commune.

Interrogé sur place par les médias dont Guineematin.com, Ibrahima Camara s’est exprimé en ces termes : « Je suis Ibrahima Camara, j’étais venu composer pour ma petite sœur qui est gravement malade ». Il ajoute que c’est sa grande sœur qui lui a demandé de venir composer pour sa petite sœur. Le jeune homme a été mis à la disposition des services de sécurité en attendant qu’une décision ne soit prise par rapport à son cas.

Selon la DCE de Matam, cette commune compte pour cet examen, 5.963 candidats dont 2.846 filles à l’enseignement général, et 144 candidats dont 33 filles pour le Franco-arabe. Ce qui fait un total général de 6.077 candidats dont 2.879 filles. Ces candidats sont repartis dans 15 centres pour 376 surveillants.

Mamadou Laafa Sow pour Guineematin.com

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