Éducation: l’école primaire de Simbaya 1 (Cosa) fortement dégradée

Cosa, écoleA un peu plus d’un mois de l’ouverture des classes, prévue normalement pour le 3 octobre prochain, Guineematin.com a entrepris le tour de ses reporters dans certaines écoles publiques de la capitale. Mais, dans les écoles visitées, le constat est alarmant. La seule école primaire publique des quartiers Bantounka 1 et Bantounka 2, ancien Simbaya 1, dans la commune de Ratoma, est aujourd’hui dans un état de délabrement total et n’a bénéficié d’aucune rénovation depuis sa construction, a-t-on appris sur place.

Cosa, écoleConstruite en 1976 dans le quartier Bantounka 1, aux abords de la route Le Prince, l’école a été délocalisée en 19998 pour Bantounka 2, près du siège du conseil du quartier. Mais, 18 ans après sa construction, la seule école primaire publique de la zone de « Cosa » est presque laissée à l’abandon. Aujourd’hui, les salles sont dégradées, la charpente endommagée, la cour en décrépitude à cause du passage des eaux de ruissellement.

Le directeur de l’école, monsieur Lamine Camara, trouvé sur place, a dit au reporter de Guineematin.com que des promesses avaient été faites par le département en charge de l’éducation pour sa rénovation.

directeur de l'école, monsieur Lamine Camara, école, « A mon arrivée en 2012 et vu l’état de dégradation de l’école, j’ai saisi le département pour tenter d’obtenir une rénovation. Des promesses m’ont été faites, mais jusqu’à présent on a encore rien vu de concret. Des ONG étaient aussi venues nous promettre, mais là aussi aucune réalisation », a-t-il précisé.

Malgré cet état de fait, l’école a réalisé ces dernières années de très bons résultats. En 2015, elle a obtenue 76% d’admission et pour l’année 2016, l’école a eu 144 admis sur 171 inscrits, soit 84% de réussite. Un résultat obtenu grâce aux efforts conjugués des responsables de l’école et des enseignants.

Pour monsieur Lamine Camara l’Etat devrait se battre pour l’amélioration des conditions de vie des enseignants, en les mettant à l’abri du besoin. Selon lui, cela motiverait les enseignants à donner le meilleur d’eux-mêmes pour l’éducation des enfants.

Mamadou Mouctar Barry pour Guineematin.com

Tél. : 621607907

 

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