Flexibilité : des syndicalistes exigent la baisse du prix du carburant à 6 000 GNF le litre

Yamoussa Touré, COSATREG, syndicalisteC’est une unité syndicale formée de l’ONSLG, la COSATREG et la CGFOG qui vient de se faire entendre ! Une supercherie semble être dénichée entre le pouvoir et certains syndicalistes qui lui sont proches : la mesure de la flexibilité n’a pas été respectée à sa juste valeur et les pauvres travailleurs guinéens sont lésés par rapport aux autres de la sous région.

Rappelant les tarifs à la pompe pratiqués dans la sous région ouest africaine, les trois centrales syndicales nous informe que le litre coûte 1.12 USD au Mali, soit 7 840 francs guinéens ; 3 500 L en Sierra Léone, environ 5 000 francs guinéens ; 0.89 USD au Liberia, soit 6 230 francs guinéens ; 0.98 USD au Togo, soit 6 860 francs guinées, etc.

Pour les signataires de la déclaration, il faut absolument que la Guinée baisse son prix de carburant pour se conformer au prix mondial du carburant.

Concrètement, l’ONSLG, la COSATREG et le CGFOG, exigent, dans leur déclaration commune du 7 février 2015 :

  • La réduction du prix des produits pétroliers à la pompe à 6 000 francs guinéens d’ici le 20 février 2015 ;
  • A l’instar des autres pays frappés par l’épidémie de la fièvre hémorragique à virus Ebola, l’allégement de la souffrance des populations en pratiquant ce prix qui améliore de facto le pouvoir d’achat des travailleurs et de la population ;
  • La révision de la grille salariale pour les fonctionnaires conformément au protocole d’accord de mai 2014 et l’ouverture de nouvelles négociations collectives dans les secteurs mixte et privé ;
  • Que les questions socio-économiques des travailleurs soient discutées et résolues par l’ensemble des forces sociales sans exclusion d’aucune composante quelques soient les humeurs des uns et des autres ; le respect des engagements internationaux de la Guinée, notamment envers l’OIT, afin de nous faire l’économie de certaines plaintes qui risquent de point honorer le tripartisme guinéen.

Enfin, les signataires de cette déclaration annoncent qu’ils se « réservent le droit de faire usage de tous les moyens légaux qui leur sont reconnus pour le respect de la dignité des travailleurs et retraités de Guinée ».

Oumou Hawa Baldé

Facebook Comments Box