Grève du SLECG à Kindia : c’est la paralysie dans l’enseignement technique et professionnel

La grève du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), lancée il y a 5 jours, n’a pas épargné l’enseignement technique et professionnel de la commune urbaine de Kindia. Ce mot d’ordre de grève, suivi à la lettre par les enseignants de la cité des agrumes, a provoqué la paralysie des cours dans les écoles techniques et professionnelles, rapporte Guineematin.com, à travers un de ses correspondants dans la région.

Les élèves des établissements d’enseignement technique et de formation professionnelle de Kindia ne font pas cours depuis le lancement de la grève du SLECG par Aboubacar Soumah.

Du Centre de Formation Professionnelle (CFP) à l’Ecole Normale des Instituteurs (ENI) en passant par l’Ecole Nationale de la Santé de Kindia (ENSK), les cours sont aux arrêts. Les salles de classe étant fermées, on ne trouve ni élèves ni enseignants.

Les responsables de ces établissements déplorent cet état de fait à seulement trois (3) mois de la fin de l’année scolaire.

Au CFP de Kindia situé au centre ville, c’est depuis le 4 février que les cours ont été boudés par les élèves. Les professeurs viennent chaque matin, mais ils ne trouvent pas d’élèves en classe. Selon Moise Magan Ternel, le directeur des études de ce centre, « il ya deux programmes de formations : l’approche par compétence et la pédagogie par objectif. Donc le volume est horaire et est déterminé pour chaque module. Et, dès qu’il y a dérangement, ça nous crée des problèmes. Nous espérons alors que les choses reprennent normalement d’ici lundi », dira-t-il.

A l’Ecole Nationale de la Santé de Kindia (ENSK) c’est le même constat. Selon nos informations, cette école été victime d’agression au premier jour de la grève, le lundi 12 févier dernier. Un groupe de jeunes a perturbé les cours par des jets de pierre contre les édifices. Cet état de fait a conduit les responsables de cette école à libérer les élèves depuis ce jour.

Le directeur régional de l’enseignement technique et de la formation professionnelle de Kindia a déploré cette situation. Selon Mohamed Cissé, cela a un impact négatif sur le programme. « Nous sommes à trois mois de la fin de l’année scolaire. Il est prévu que, même au niveau de l’enseignement technique et professionnel, l’année scolaire termine au mois de Mai. Donc, c’est une situation qui va impacter sur l’évolution des cours dans nos institutions », déplore-t-il.

De Kindia, Mamadouba Sylla pour Guineematin.com

Tel : 623 78 43 73

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