Hausse de la RTS : la FESABAG « ne l’accepte pas » et se met en ordre de bataille

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La Fédération Syndicale Autonome des Banques et Assurances de Guinée à tenu une assemblée générale dans les différentes structures membres. La démarche vise à échanger avec les employés sur la hausse de la Retenue Sur le Salaire (RTS) voté à l’unanimité par les élus du peuple. Les syndicalistes dénoncent cette situation et ne comptent pas de laisser faire, a appris Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Au terme des assemblées générales, les dirigeants de la FESABAG se sont rendus à la bourse du travail en vue d’échanger avec l’intersyndicale CNTG-USTG. Malheureusement ni Amadou Diallo ni Louis Mbemba Soumah n’ont répondu présent à la rencontre. Une situation qui a créé un certain malaise chez les dirigeants de la FESABAG.

Pour Abdoul Gadiry Diallo, premier responsable chargé des négociations à la FESABAG  » on a été invité après notre assemblée générale par l’intersyndicale. Notre délégation est venue ici pour écouter ceux qui nous ont invité. Mais les 2 dirigeants de l’intersyndicale ne sont pas venus. Nous sommes au regret regret quitter ici sans avoir dit quelque chose. Le problème qui se pose aujourd’hui est un problème d’ordre général qui concerne tous les secteurs d’activités aussi bien le public que le privé. Nous sommes étonnés et désolés que les deux secrétaires généraux des plus grandes centrales syndicales du pays ne viennent pas à la réunion. On reporte la réunion pour le mardi avec un goût amer » , a expliqué le syndicaliste.

Concernant la hausse de la RTS, Abdoul Gadiry Diallo dira « qu’à partir du 31 janvier 2018 il y aura rehaussement. Toutes les tranches seront rehaussée. Il y a la tranche de 1 à 3 millions de francs guinéens tu payes une RTS à hauteur hauteur 5%. L’équation est simple, vous avez un salaire, on vous prélève plus, vous gagnez moins. Cela veut dire qu’à partir du 31 janvier 2018 les salaires des travailleurs du public comme du privé seront diminués. C’est ce que nous n’acceptons pas dans une situation où la précarité est énorme » a-t-il lancé.

En outre, la FESABAG dit que le processus de négociations est engagé mais qu’aucune hypothèse n’est à écarter.  » Nous sommes dans une phase de négociation et nous allons suivre ça avec les partenaires. Si demain on devait arriver au pire, ça aura un impact négatif sur nos structures, sur le tissu social et économique. On ose espérer qu’on qu’on arrivera pas là  » a fait remarquer Abdoul Gadiry Diallo.

Alpha Mamadou Diallo pour Guineematin.com

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