Journée ville morte : notre constat dans certaines parties de Conakry

La capitale guinéenne est de nouveau paralysée en partie ce lundi 16 juillet 2018 par l’appel des forces sociales de Guinée à faire de ce jour une journée ville morte pour protester contre la hausse du prix du carburant. Dans certains endroits de la ville où s’est rendu un reporter de Guineematin.com, les activités tournent au ralenti si elles ne sont pas complètement arrêtées.

C’est le cas des quartiers situés le long du tronçon Sonfonia-Enco5 sur la route Le Prince. Sur place, la circulation est fortement paralysée. Seuls quelques rares véhicules et autres taxi motos circulent dans la zone ce lundi. Les stations-service, les boutiques et magasins situés aux alentours de cette route sont aussi fermés. Les forces de l’ordre déployées dans la zone veillent au grain, mais aucun trouble n’est enregistré pour le moment sur place.

Sur le tronçon Enco5-Lambanyi et sur le littoral Lambanyi-Taouyah, la circulation est également très fluide. Quelques commerces sont fermés mais la plupart des autres activités se poursuivent normalement. La situation est quasiment la même sur l’autoroute Fidel Castro où la paralysie est aussi moins ressentie.

Cette nouvelle journée ville morte appelée par les forces sociales de Guinée, fait suite à l’interdiction de la marche pacifique que les organisations de la société civile comptaient organiser ce lundi 16 juillet 2018 à Conakry. Celles-ci entendent d’ailleurs attaquer devant la justice, la décision du gouverneur de Conakry interdisant leur manifestation.

Ramatoulaye Diallo pour Guinneematin.com

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