Kamsar : les pêcheurs exposés à de grands risques (avec vidéo)

Kamsar pêche, BokéLa sous-préfecture de Kamasar, zone industrielle située à 241 kilomètre de Conakry, regorge plusieurs activités artisanales. La pêche occupe le deuxième secteur d’emploi après la CBG, pour la jeunesse de cette localité, mais comporte d’énormes risques pour les pratiquants.

Le port de Kamsar, appelé le nouveau port, connait une présence énorme de jeunes pêcheurs avec plus d’une centaine de pirogues. Au-delà de cette pratique, ces pirogues servent aussi de transport des passagers vers les îles et la Guinée Bissau voisine, sans aucune mesure de sécurité.

Kamsar Pêche, Kamsar, Boké, JoeRencontré sur place par l’envoyée spéciale de Guineematin.com, un jeune pêcheur, appelé Joe Lottéro, âgé de 28 ans, nous a expliqué les difficultés et les risques qu’ils courent dans l’exercice de leur métier. « Nous rencontrons  assez de difficultés. Par exemple, pendant l’hivernage nous nous confrontons à des sérieux problèmes de sauvetage. Ensuite, si un vent fort souffle, ça peux nous renverser et tuer tout le monde parce que nous n’avons pas de sauvetage », a ajouté le pêcheur avant de préciser que certains parmi eux pêchent avec des pirogues sans moteur.

Malgré tout, Joe Lottéro soutient qu’ils sont prêts à partir à la recherche du poison jusqu’en Guinée Bissau, à Bel air et à Koukoudé dans la préfecture de Boffa.  Certains peuvent aller à la pêche pour deux à trois jours, d’autre d’une semaine à 9 jours, etc., dit notre interlocuteur, ajoutant que lui ne va juste que pour une journée.

A en croire notre pêcheur, bien qu’il y ait des risques dans ce métier, il dit être également dépourvu de revenu. Selon monsieur Joe Lottéro,  une journée de pêche peut lui rapporter de  10 à 15 casiers de poisson silure, ‘’Bonga’’. Cela donnerait de 4 à 5 millions de francs guinéens.

Fatoumata Keïta Pour Guineematin.com

Tel : (+224) 654 47 99 71

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