Népotisme à la Fonction publique ? La femme du ministre Sékou Kourouma accusée d’être « la Simone Gbagbo du département »

Alors que les élèves de la presqu’ile de Kaloum battaient le pavé pour réclamer des enseignants supplémentaires dans leurs établissements, une autre manifestation parallèle se tenait entre le carrefour de la Banque Centrale et le commissariat central de Kaloum, a constaté sur place Guineematin.com, à travers un de ses reporters.

Entouré de ses amis, le porte-parole des manifestants, Koly Goépogui, n’a pas été tendre avec le ministre de la Fonction publique et ses collaborateurs. « Tout le monde est au courant de notre situation. Les ministres de l’Economie et des finances, celui du Budget, ainsi que le président de la République ont ordonné que nous soyons immatriculés et pris en charge », explique-t-il.

Mais, le porte parole jure que « l’inspecteur de l’Administration publique, Eugène Yémalo Falikou, la directrice adjointe des carrières, Mme Titi Kamano et Karamo Oumar Diallo sont des personnes qui ont agenouillé l’administration publique guinéenne », accuse monsieur Géopogui.

Pour le porte-parole, le ministre Sékou Kourouma « signe tous les jours des arrêtés d’engagement à ses propres besoins pour saboter uniquement leurs dossiers aux profits de ses proches ».

Par ailleurs, l’orateur dira qu’ils sont au nombre de deux mille fonctionnaires contractuels officiellement reconnus par l’Etat. Mais un staff aurait pris le ministre en « otage » pour faire ombrage à leur entrée définitive à la fonction publique. Parmi ces personnes, Koly Goépogui cite le chef de cabinet, Mohamed Traoré et même une des épouses du ministre Kourouma. Il accuse Mariama Keita d’être celle qui influence les décisions du ministre. « C’est une commerçante. Elle est la « Simone Gbabgo » du département de la fonction publique », lance-t-il.

A en croire monsieur Goépogui, dix millions de francs guinéens suffiraient pour se faire recruter à la Fonction publique guinéenne avec la bénédiction de Mariama Keita, l’épouse du ministre Sékou Kourouma. Très sûr des documents qu’il possède, Koly Goépogui met au défi les cadres du ministère et réclame un débat entre lui et le ministre devant le président de la république, pour dit-il, faire tomber le masque de mensonge du ministre de la Fonction publique.

Poursuivant ses accusations, le porte-parole indexe la façon dont Ahmed Sidibé, fils adoptif du ministre Sékou Kourouma a été employé comme étant la preuve palpable du népotisme qui règne dans le département de la Fonction publique guinéenne.

 Abdoulaye Oumou So pour Guineematin.com

Tél. : (00224) 620848501

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