Nzérékoré : voici le bilan des activités réalisées par le TPI en 2017

Le Tribunal de Première Instance (TPI) de Nzérékoré a présenté son bilan de l’année 2017. C’est le substitut du procurer, M. Mamadou Djan Bora Diallo qui a procédé à ladite présentation, rapporte le correspondant de Guineematin.com, basé dans la ville.

Au courant de l’année 2017, le TPI de Nzérékoré a eu à travailler dans trois (3) domaines spécifiques, à savoir : l’information (le travail fait par le juge d’instruction), le jugement et le nombre de personnes détenues à la maison centrale.

Pour le premier point, le procureur a indiqué qu’en matière d’information judiciaire, le tribunal a enregistré cinquante (50) affaires, dont 40 correctionnelles et 10 criminelles.

« Au cours de l’année 2017, sur la période du 02 juillet au 18 décembre, on a réalisé beaucoup d’activités. Les deux juges d’instruction que nous avons ici ont eu à faire sortir 50 affaires judiciaires dont 40 affaires correctionnelles et 10 affaires criminelles. Ça, c’est les dossiers qui ont fini d’être instruits, mis à la disposition du tribunal pour que ces personnes là soient jugées. Cent cinq (105) personnes ont été auditionnées par les juges d’instruction sur ces 50 affaires judiciaire », a dit le procureur.

Cependant, ajoute Dian Bora Diallo, « il y a eu deux mois de vacances judiciaires et la récente grève des magistrats qui ont fait qu’on n’a pas pu travailler et cela a impacté le travail ».

Parlant des dossiers jugés, Dian Bora Diallo a expliqué que le TPI de Nzérékoré a jugé 288 personnes, dont 32 entre janvier-juin et 156 entre juillet et décembre. « La Cour a eu à juger pour la première période (janvier-juin) 24 affaires correctionnelles et criminelles. Pour la deuxième période (juillet et décembre), il y a eu 142 affaires. Maintenant, le nombre de personnes qui ont été jugées dans la première période est de 32 personnes et 256 personnes dans la seconde période ».

Pour ce qui est du nombre de détenus à la maison centrale, notre interlocuteur dira qu’il y’en a deux cas : les personnes qui attendent d’êtres jugées et les personnes condamnées. « Ce qui est recommandé, le nombre de personnes qui attendent d’êtres jugées ne doit pas dépasser les personnes jugées ou condamnées. Si cela est, c’est que vous n’avez pas fait votre boulot. Et, quand nous
prenons la première période (janvier-juin), le nombre de personnes qui attendent d’être jugées était de 217 avec 87 personnes condamnées. Il y a une surpopulation à la maison carcérale. Et, pour la seconde période (juillet-décembre), le nombre de personnes qui attendent d’être jugées est arrivé à 167 ».

A noter que les infractions les plus graves qu’a enregistré le tribunal sont entre-autres : le vol, l’abus de confiance, les coups et blessures volontaires, l’escroquerie, l’occupation illégale des domaines d’autrui et le stellionat (vente du domaine d’autrui).

De Nzérékoré, Foromo Lamah pour Guineematin.com

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