Crispation politique : les femmes de la « Case de veille » chez Cellou Dalein Diallo

COFFIG, CASE de VeilleDans le souci d’éviter à notre pays une crise politique au lendemain de la présidentielle du 11 octobre, les femmes de la « Case de veille » se sont rendues au domicile du chef de file de l’opposition et candidat de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo, dans l’après-midi de ce mardi 13 octobre 2015, a appris Guineematin.com à travers deux de ses reporters.

Très représentative, cette mission des femmes avait à sa tête, Hadja Makalé Traoré, accompagnée, du médiateur de la République, le doyen Facinet Touré ; mais aussi des représentantes de plusieurs pays africains : le Sénégal, la Mauritanie, la Sierra Leone, le Nigéria… Il y avait également notre consœur, devenue très active dans la lutte pour la protection des Droits Humains, la journaliste de la radio espace Fm, Madame Moussa Yéro Bah, membre de la COFFIG.

COFFIGDans une explication de près d’une trentaine de minutes, ces actrices sociales ont, tour à tour, demandé au président de l’UFDG d’appeler ses militants au calme et à la retenue en vue de préserver la paix dans notre cher pays. Surtout qu’au moment où ses entretiens se déroulaient, des échauffourées avaient commencé sur l’axe Hamdallaye-Bambéto-Cosa, réputé favorable à l’opposant.

Dans son discours-réponse, Cellou Dalein Diallo a remercié ses hôtes avant de retracer comment la Guinée en est arrivée à ce stade, malgré les efforts fournis par l’opposition pour faire fléchir le Professeur Alpha Condé et son gouvernement. Pour lui, la crise guinéenne est née du refus de ces derniers de dialoguer et de respecter les accords issus des différents dialogues.

COFFIG Case de veilleL’air déçu, Cellou Dalein Diallo a orienté ses interlocuteur vers Sékoutouréya : « pour pouvoir régler un contentieux, il faut s’attaquer à sa source », dit, avant de dénoncer «  l’impunité garantie aux forces de l’ordre qui tuent, arrêtent et emprisonnent » tous ceux qui sont supposé être proche de son parti.

Pour sa part, le médiateur de la République, Facinet Touré, a reconnu tous les tords que subit le président de l’UFDG, mais lui a demandé de « réfléchir » après leur départ avant d’agir : « monsieur le Président, on a rien à vous apprendre. Je ne dirais pas que je connais tout. Mais, je connais un peu de ce qui se passe. On vous a souvent fait du tord. Mais, ce que je vais vous demandez, c’est de réfléchir avant de prendre toute décision… ».

De retour de Dixinn, Mamadou Alpha Baldé et Yacine Sylla pour Guineematin.com

Tél : 622 68 00 41

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