Une réunion a regroupé ce mardi 25 octobre 2016, les fondateurs d’universités privées de Guinée, à l’Université Koffi Anan. La démarche visait à se pencher sur le malentendu entre eux et les autorités de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a constaté Guineematin.com, à travers un de ses reporters.
Comme on le sait, depuis plus d’une semaine, un bras de fer est engagé entre les autorités de l’enseignement supérieur et les fondateurs d’universités privées. Ce qui a poussé ces derniers, à s’abstenir de rouvrir leurs universités. Mais, à l’issue de la réunion de ce mardi, tout porte à croire que le différend est en phase d’être résolu.
Dans sa communication, Elhadj Thierno Moussa Sy, secrétaire général de la Chambre de l’Enseignement Supérieur Privé et président de la commission communication, a dit qu’une commission chargée de négocier avec le gouvernement, a été déléguée par eux, dès après leur annonce de la fermeture des universités privées. « Alors, nous avons constitué cette commission. Nous allons donc recevoir les représentants de l’Etat demain (mercredi, ndlr) et au cours de cette négociation, nous allons vous dire les conclusions qui ont été retenues par rapport aux problèmes spécifiques que nous avons posés. Donc demain, après la rencontre, nous allons certainement faire un autre communiqué », a-t-il annoncé.
L’un des points de discorde entre les fondateurs d’universités privées et l’Etat, c’est le refus u ministère d’orienter les bacheliers de cette année dans les filières techniques, notamment en médecine. Une décision qu’El hadj Thierno Moussa Sy, a du mal à comprendre: « Nous, nous pensons que par exemple, proposer le non recrutement en médecine, alors que nous sortons d’une épidémie d’Ebola, ce n’est pas bien, ce n’est pas profitable pour notre pays. Nous pensons que fermer des filières de formation qui sont ouvertes, surtout dans le cadre des nouvelles technologies de l’informations ou en ingénierie, nous pensons que cela ne permettrait pas de développer notre pays », a-t-il expliqué.
Enfin, le responsable en charge de la communication des fondateurs d’universités privées, a indiqué que la fermeture des institutions d’enseignant privé, n’est profitable à personne, et que par conséquent, il est nécessaire que ces fondateurs d’universités et l’Etat trouvent un terrain d’entente, afin que tout puisse redémarrer dans des bonnes conditions.
Ibrahima Sory Diallo pour Guineematin.com
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