Le ministre des Sports, de la culture et du patrimoine historique, Siaka Barry, était hier, samedi 29 octobre 2016, devant les députés pour défendre son texte et répondre à leurs questions, axées notamment sur le patrimoine culturel guinéen, a constaté le reporter de Guineematin.com qui était sur place.
Dès l’entame, il a paraphrasé le célèbre journaliste de Rfi, Alain Foca qui anime des émissions très suivies sur l’histoire contemporaine de l’Afrique : « un peuple sans Histoire est un monde sans âme ». Pour Siaka Barry, « un peuple sans culture est un monde sans âme » ! Une assertion qui a été également été reprise par plusieurs députés, comme pour exiger de l’exécutif une meilleure attention à la culture guinéenne.
Pour le ministre guinéen, « c’est le régime colonial qui a détruit le patrimoine culturel guinéen, après avoir passé le territoire guinéen sous la coupe coloniale ». Selon Siaka Barry, « les objets des résistants guinéens peuplent les musées occidentaux comme à Paris (Louvre), à Londres et à Los Angeles, a-t-il cité. Ces objets, constituent l’âme de notre peuple et nous devons nous battre pour les récupérer », a lancé le ministre.
Siaka Barry, visiblement remonté, a rappelé que le corps du Waliou de Gomba a été enterré dans l’anonymat à l’île de Fotoba, après son arrestation et son incarcération dans ce sinistre bagne colonial.
« Nous devons revenir à nos fondamentaux afin de redonner à notre peuple son âme », a insisté le ministre guinéen de la Culture.
Abdallah Baldé pour Guineematin.com