Affaire Saïkou Yaya Diallo : la partie civile réclame 4 téléphones et un agenda de service

Saikou Yaya Diallo, membre de la Coordination nationale du FNDC
Saikou Yaya Diallo, membre de la Coordination nationale du FNDC


Poursuivi pour « menaces, injures, violences et voie de fait », Saïkou Yaya Diallo comparait de nouveau ce lundi, 09 Novembre 2020, devant le tribunal correctionnel de Dixinn. On apprend que l’activiste de la société civile guinéenne et membre de la coordination nationale du FNDC (Front national pour la défense de la constitution) a été trimbalé en justice par madame Aminata Traoré, en service aux renseignements généraux de la République de Guinée. Et, la présente audience est axée sur les réquisitions et plaidoiries des parties au procès, rapporte un journaliste de Guineematin.com qui est actuellement au tribunal de première instance de Dixinn.

Le bal des plaidoiries a été ouvert par la partie civile. Dans une allocution très véhémente à l’encontre du FNDC qu’il qualifie de « structure de voyous », le conseil de Aminata Traoré a réitéré les accusations portées contre Saïkou Yaya Diallo.

« La partie civile souhaiterait que ce dossier soit un exemple. Le FNDC, c’est une structure de voyous qui n’a ni statut, ni agrément. Ma cliente est au service des renseignements généraux. Donc, elle était au service de son pays quand elle a été prise à partie par Saïkou Yaya Diallo et compagnie… Au lieu d’une plainte, ils se sont rendus justice. Ils ont séquestré, injurié et torturé cette pauvre femme.

Saïkou Yaya Diallo et un certain Foniké Menguè ont incité la foule à la lyncher. Saïkou Yaya a autorisé les journalistes à filmer ma cliente, alors que chaque personne a le droit d’image », a indiqué le conseil de Dame Aminata Traoré.

S’agissant de ses attentes vis à vis du tribunal, la partie civile a demandé la restitution de ses téléphones et de son agenda de service.

« Nous réclamons les quatre téléphones de service de ma cliente, en l’état où en valeur ; mais aussi son agenda de service. Nous demandons également l’application de la loi. Car, ces personnes (les membres du FNDC) sont des dangers publics », a dit l’avocat de la partie civile.

L’audience se poursuit actuellement (12 heures 55′) avec les réquisitions du ministère public.

A suivre !

Mamadou Baïlo Keïta pour Guineematin.com

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