BEPC 2021 : 8 091 candidats dont 2665 filles affrontent les épreuves dans la région de Faranah

Comme annoncé précédemment, le brevet d’études du premier cycle a été lancé ce lundi, 26 juillet 2021, en Guinée. Dans la région administrative de Faranah, 8091 candidats (dont 2665 filles) vont affronter, pendant quatre jours, les différentes épreuves de cet examen. Et, c’est le gouverneur de région, Mohamed Ismaël Traoré, qui a procédé au lancement de la première au ‘’Centre Collège Niger’’, en présence des autorités éducatives locales, rapporte le correspondant de Guineematin.com à Faranah.

« N’ayez pas de stresse, ne pensé pas que les surveillants peuvent vous montrer ! » C’est avec ces mots que le gouverneur de la région administrative de Faranah a voulu rassurer les candidats au BEPC dans sa juridiction géopolitique. Et, par ces mots qui laissent entrevoir toute la rigueur qui va marquer cet examen, Mohamed Ismaël Traoré a tenu à laver de l’esprit des candidats toute illusion de fraude ou d’une quelconque faveur durant ces évaluations.

Mohamed Ismaël Traoré, Gouverneur de la région de Faranah

« Le BEPC, c’est le carrefour entre le collège et le lycée. Dès que vous obtenez le brevet vous vous débarrassez de vos kakis. Si vous avez bien suivi les cours et vous vous êtes concentré sur les révisions, aujourd’hui ça va être comme si vous allez faire une petite évaluation. N’ayez pas de stresse, ne pensez pas que les surveillants peuvent vous montrer, ne pensez à personne, compter sur  vous-même… Un surveillant qui sera pris dans le cadre de communiquer avec les enfants pour traiter va être jugé et condamné ; et, la salle dans laquelle il va communiquer, on va éliminer la salle là », a prévenu le gouverneur de Faranah.

De son côté, Moussa Magassouba, superviseur national dans la région de Faranah, a fait part de « légères difficultés » rencontrées sur place. Mais, il assure que ces difficultés ne sont pas de nature à entamer la sérénité dans ce Centre d’examen.

Moussa Magassouba, superviseur national dans la région administrative de Faranah

« Ce qui est fondamental, il n’y a pas eu d’envahissement dans les centres. Il y a quand même des légères difficultés, parce que globalement à Faranah, les concessions scolaires n’ont pas de ceinture. Cela pèse beaucoup. La peur d’être envahi dans son centre existe. Le fait de voir les gens se promener, ça distrait la surveillance, ça distrait la sécurité », a-t-il indiqué.

De Faranah, Bangoura Mamadouba pour Guineematin.com

Tel : 620241513/660272707

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