Caution fixée par la CENI : Salim Bah de l’UPR regrette une décision non concertée

Le communiqué de la CENI annonçant les montants du cautionnement pour les élections législatives du 16 février 2020 suscite une vague de réactions au sein de la classe politique guinéenne. Selon la Commission Électorale Nationale Indépendante, les partis désireux de présenter des candidats doivent verser un montant de 50 millions de francs pour le scrutin uninominal et 200 millions de francs pour celui des listes nationales.

Interrogé sur la question par un journaliste de Guineematin.com, Elhadj Salim Bah, secrétaire chargé de l’implantation et de l’animation politique de l’UPR et 4ème vice-président de l’Assemblée nationale, a dénoncé le manque de concertation autour de la prise de cette décision.

« La CENI devrait inviter les partis politiques concernés et tous les acteurs impliqués dans le processus pour discuter avec eux. C’est une question majeure dans le processus électoral. Et une telle décision devrait être prise après concertation », a estimé Elhadj Salim Bah.

Il ajoute que le bureau exécutif national de l’Union pour le Progrès et le Renouveau va se réunir pour débattre de la question et donner la position officielle de la formation politique, dirigée par Elhadj Bah Ousmane, ministre conseiller du président de la République.

A rappeler que lors des législatives de 2013, les montants du cautionnement étaient de 20 millions de francs pour le scrutin uninominal et 80 millions de francs pour celui des listes nationales.

Abdallah BALDE pour Guineematin.com

Tél : 628 08 98 45

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