Cellou Dalein veut une validation des accords politiques en même temps qu’on lutte contre Ebola

Cellou Dalein Diallo, président de l'UFDG  et chef de file de l'opposition guinéenneAprès le discours du président de l’assemblée nationale, Claud Kory Kondiano, à l’occasion de la rentrée parlementaire, les réactions n’ont pas  tardé du côté de l’opposition. Le chef de file de l’opposition, Cellou Dalein Diallo, a déploré le fait que le président de l’Assemblée nationale n’ait pas évoqué la question des « accords du 3 juillet ». 

Apres avoir apprécié l’appel lancé par le  président de l’Assemblée nationale sur la lutte collective contre Ebola, le président de l’UFDG a attiré l’attention des uns et des autres sur le fait que ces accords soient déjà dans les oubliettes.

« C’est vrai qu’on doit lutter ensemble pour vaincre Ebola, non seulement en Guinée, mais aussi dans la sous-région. Mais,  on ne doit pas aussi oublier le reste.  Entre-temps, il y a Ebola,  il faut lutter contre sa propagation. Mais aussi on a d’autres préoccupations comme la mise en œuvre des accords du 3 juillet.  Vous savez qu’il  y a eu des journées de dialogue où l’opposition et le gouvernement se sont entendus sur un certain  nombre de résolutions aux problèmes posés. Mais, jusqu’à présent, le document qui devrait sanctionner ces journées  de dialogue n’est pas signé », s’est-il plaint au micro de guineematin.com

Selon le chef de file de l’opposition guinéenne, le président de la République n’est  pas du tout d’accord avec ces résolutions et ce serait donc la raison pour laquelle la CENI continue son travail, malgré l’existence d’Ebola.  «  Nous avons vu que M. Alpha Condé n’était pas d’accord avec les conclusions de ce dialogue. Il faut que ce document soit signé puisque la CENI continue de travailler malgré l’existence d’Ebola »

Par ailleurs, Cellou Dalein Diallo a exigé qu’on associe tous les partis politiques aux activités de la CENI. «  Il faut qu’on travaille dans la transparence et que les partis politiques soient associés aux travaux de la CENI. Il ne faut pas qu’on nous mette devant le fait  accompli. Je pense que c’est important que les accords soient validés demain par toutes les parties  et sanctionnés par un document et qui va servir de base de dialogue qui va continuer entre la classe politique et le gouvernement »

De retour de l’Assemblée nationale, Assy Diallo pour guineematin.com

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