Citoyenneté et entrepreneuriat : 50 jeunes de la commune de Matam à l’école de l’ASPUN

Mamadou Falilou Bah, président de l’association pour la solidarité, la paix et l’unité nationale (ASPUN)

Après Ratoma et Kaloum, l’association pour la solidarité, la paix et l’unité nationale (ASPUN) a organisé hier, samedi 29 mai 2021, une journée de formation en faveur de 50 jeunes de la commune de Matam. Cette formation,  axée sur la « citoyenneté et l’entrepreneuriat », a réuni les jeunes leaders et les secrétaires généraux de jeunesse des 24 quartiers de la commune de Matam. La cérémonie de lancement de ladite formation s’est déroulée à la maison des jeunes de Matam, en présence des représentants de la mairie, ainsi que des directeurs communaux des jeunesse des 5 communes de Conakry, a constaté un reporter de Guineematin.com qui était sur place.

La présente formation entre dans le cadre de la promotion des valeurs de paix et de cohésion sociale en cultivant davantage le sens patriotique et l’esprit d’entreprise chez les jeunes. C’est pourquoi, cette formation des jeunes s’accentue sur la citoyenneté et l’entrepreneuriat.

Mamadou Falilou Bah, président de l’association pour la solidarité, la paix et l’unité nationale (ASPUN)

« Cette activité de formation entre dans le cadre de la poursuite de notre plan d’action en faveur des jeunes de toutes les communes de Conakry. Nous avons pour objectifs de promouvoir, sur le plan national, les valeurs d’unité, de solidarité, de paix et de cohésion sociale, de promouvoir la citoyenneté et l’esprit patriotique, l’entrepreneuriat, la mise en place d’un partenariat avec les ONG et associations. Nous sommes aussi engagés à porter ce crédo sur l’ensemble du territoire avec l’accompagnement de chacun et de tous », a indiqué Mamadou Falilou Bah, le président de l’ASPUN.

Au nom de la mairie de Matam, Kissima Sylla (le conseiller communal) a salué cette initiative en faveur des jeunes. Il a également émis le souhait de voir cette formation contribuer à un changement de mentalité au sein de la jeunesse.

Kissima Sylla, conseiller communal à la mairie de Matam

« Cette démarche est la bienvenue dans notre commune. Nous adhérons à cet atelier parce qu’on parle de formation et la jeunesse guinéenne a besoin d’être formée pour servir de relais. Parce que si on n’est pas formé, on ne peut pas aspirer remplacer les institutions. Ici, on parle d’unité, de solidarité. Voilà pourquoi cette association doit être accompagnée et encadrée pour qu’à l’avenir toute la jeunesse puisse en profiter. Cette formation va sûrement contribuer au changement de mentalité des jeunes. Et dans ce cas, la mairie se mettra à la disposition de cette association pour la réussite de sa mission », a dit Kissima Sylla.

De son côté, Mamadou Saliou Souaré, coach formateur en développement personnel, leadership, entreprenariat et citoyenneté, a invité la jeunesse à plus de responsabilité.

Mamadou Saliou Souaré

« C’est un réel plaisir de venir partager avec ces jeunes venus d’un peu partout dans la commune de Matam sur l’importance d’être un bon citoyen. La Guinée a toujours eu l’envie de savoir qu’est-ce qui freine un peu son développement. Mais en réalité, le problème est entre nous, au milieu de nous et avec nous-mêmes. Il faut que nous changions notre état d’esprit, que nous soyons de bons citoyens pour qu’on puisse avoir un pays dirigé par de bons citoyens. Du point de vue entrepreneurial, il faut aussi dire qu’aujourd’hui, on ne peut pas développer notre pays seulement à travers l’emploi étatique. Aucun pays au monde n’a réussi à employer tout le monde ; et donc, il faut qu’on apprenne à entreprendre pour être un employeur dans le futur. Cela passe par la responsabilité de la jeunesse qui passe tout le temps à accuser tel ou tel », explique le formateur Mamadou Saliou Souaré.

Alpha Assia Baldé pour Guineematin.com

Tél : 622 68 00 41

Facebook Comments Box