Comité inter-parties : l’UFDG et l’UFR boudent les travaux

En prélude aux élections législatives prévues le 16 février 2020, la CENI a convié les membres du comité inter-parties à une rencontre ce mercredi, 13 février 2019, à Conakry. L’objectif est d’échanger avec les parties prenantes du processus électoral sur les préparatifs de ces élections. Mais, les grands partis politiques d’opposition n’ont pas répondu à l’invitation de la commission électorale, rapporte un journaliste de Guineematin.com qui est sur place.

Dans la salle, on note la présence de représentants de nombreux partis politiques membres du comité inter-parties. Mais aussi des organisations de la société civile : COFFIG, COJELPAID, REFMAP, CENAFOD, CNOSCG. Des institutions internationales comme l’USAID, la CEDAO, le PNUD et OSIWA sont également représentés à la rencontre.

Selon l’ordre du jour communiqué par la CENI, les travaux vont porter essentiellement sur le partage des résultats de mise en place et de formation des membres des commissions administratives d’établissement et de révision des listes électorales (CAERLE) ; échange sur l’état d’avancement des opérations d’identification des électeurs sur le terrain ; échange sur l’état d’avancement des travaux préparatoires des opérations de révision des listes électorales.

Ces travaux se déroulent cependant sans les grands partis politiques d’opposition. Selon le constat de notre reporter, l’UFDG et l’UFR n’ont pas répondu favorablement à l’invitation de la Commission Electorale Nationale Indépendante. Les places qui leur sont réservées restent toujours vides.

L’UFDG a déjà fait savoir son opposition à aller à des élections législatives dans le contexte actuel et promis de rencontrer les autres formations politiques d’opposition du pays pour former un bloc, afin d’exiger la satisfaction de certaines conditions préalables avant d’aller à ces élections.

Ces conditions sont : la libération des leaders du FNDC incarcérés, l’installation des conseils de quartiers et ceux régionaux, et le renoncement au projet de changement de l’actuelle constitution qui permettrait au président Alpha Condé de briguer un troisième mandat.

Mamadou Bhoye Laafa Sow pour Guineematin.com

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