Concertations avec le CNRD : la réaction du président de l’UGDD, Pépé Francis Haba

Pépé Francis Haba, président de l'UGDD (Union guinéenne pour la démocratie et le développement)
Pépé Francis Haba, président de l’UGDD (Union guinéenne pour la démocratie et le développement)

« Nous attendons qu’il y ait une réforme des institutions, des élections libres et transparentes parce que la Guinée a toujours des problèmes d’organisation des élections, un problème de justice notamment la Cour constitutionnelle qui était inféodée au président Alpha Condé, un problème d’Assemblée nationale. Nous avons aussi un problème de partage, de répartition des richesses de notre pays. Il y a tout un chantier à  ouvrir pour que le futur président qui sera élu puisse trouver que toutes les bases sont déjà lancées », a notamment indiqué Pépé Francis Haba, président du parti UGDD.

Comme annoncé dans nos précédentes dépêches, les autorités militaires du Comité national du rassemblement et du développement (CNRD) ont effectivement démarré hier, mardi 14 septembre 2021, au Palais du peuple, le programme de concertations avec les différentes composantes nationales en vue d’élaborer une feuille de route pour la transition.

Au sortir de la réunion de concertation nationale entre les leaders des partis politiques guinéens et la junte militaire dirigée par le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya, un journaliste de Guineematin.com déployé au Palais du Peuple a recueilli les sentiments de Pépé Francis Haba, Président du parti UGDD.

Voici sa réaction à chaud :

« En ce qui concerne cette concertation, il y a un problème organisationnel qui se pose. Lorsque nous faisions le civilisé, en faisant la queue, il y a eu des gens qui ne sont pas acteurs de la vie  politique qui se sont précipités à prendre les cartes d’accès pour entrer et remplir la salle. Malheureusement nous, on nous dit que la salle est remplie. Donc, beaucoup de leaders que nous sommes, on est restés dehors. C’est une erreur mais les nouvelles autorités viennent d’arriver au pouvoir. Et c’est des choses qu’il corriger assez rapidement puisque nous n’allons plus tolérer que les erreurs du passé soient de façon perpétuelle faites tout au long de cette transition que nous voulons tous propre afin d’amorcer un développement harmonieux.

Nous pensons que l’équité,  la justice constituent l’un des problèmes majeurs que le pays a connus au cours de ces dix dernières années. Ces dix dernières années ont été des années très dures pour les populations. In y a eu des tueries, des intimidations, des humiliations. Il y a eu même des expropriations de biens. Nous avons vu des concitoyens dormir à  la belle étoile. Il y a eu des crimes économiques. Je pense que dès après les concertations nous devons abandonner ces pratiques. Puisque s’il n’y a pas de justice, il y aura toujours de velléités à commettre ces crimes comme on en connu ces dernières années. Nous attendons de ces nouvelles autorités une transition inclusive. Nous attendons qu’il y ait une réforme des institutions, des élections libres et transparentes parce que la Guinée a toujours des problèmes d’organisation des élections, un problème de justice notamment la Cour constitutionnelle qui était inféodée au président Alpha Condé,  un problème d’Assemblée nationale. Nous avons aussi un problème de partage,  de répartition des richesses de notre pays. Il y a tout un chantier à  ouvrir pour que le futur président qui sera élu puisse trouver que toutes les bases sont déjà lancées ».

Mamadou Bhoye Laafa Sow pour Guineematin.com

Tél. : 622919225

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