Contrat de location contesté : l’adjudant Kémo Balamou de la brigade de recherche de Kipé appelé au tribunal

La gestion d’un immeuble appartenant à un couple de guinéens vivant aux Etats-Unis d’Amérique oppose Elhadj Mamady Traoré et Mohamed Diakité. Tous les deux résidents en Guinée, chacun prétend être le mandataire ou le gestionnaire des biens de ce couple, a appris un reporter de Guineematin.com hier.

En effet,  l’immeuble en question, sis à Lambanyi, dans la commune de Ratoma, a été mis en location par Mohamed Diakité, frère de madame Aïcha Fofana de Boston. Se disant mandataire des époux Fofana vivant à Boston et possédant toutes les pièces y afférents, Mohamed Diakité a signé, le 24 mars 2014, un contrat de location de l’immeuble avec l’ONG Tinkisso pour une période de trois ans.

Le directeur exécutif, représentant cette structure, Aboubacar Sidiki Camara, avec  qui le contrat a été signé, a  exécuté un payement d’une année, apprend-on. Quelques temps après, Elhadj Mamady Traoré est venu réclamer l’immeuble en disant que c’est à lui que Djéba Fofana de Boston (le mari) a confié la gestion de l’immeuble. Et, à partir de là, les frais de locations de l’immeuble seront versés à son niveau, mais pas à Mohamed Diakité.

Pui, Elhadj Traoré est venu dans les locaux avec quatre gendarmes pour intimer le directeur de Tinkisso de signer un autre contrat. Et, c’est en février 2016 que ce dernier a accepté de signer ce contrat, sous menaces.

Ainsi, de réclamation en réclamation, l’affaire a été portée devant le Tribunal de Première Instance de Dixinn où Elhadj Mamady Traoré est accusé d’abus de confiance, faux et usage de faux, tentative d’extorsion de signature.

Devant le tribunal, Mohamed Diakité dit ne pas comprendre comment Elhadj Traoré peut contraindre monsieur Aboubacar Sidiki Camara de signer un nouveau contrat avec le même locataire, sur le même immeuble sans la moindre  procuration et sans que le premier contrat ne puisse  arriver à terme.

Cependant, précise le directeur de Tinkisso, le  contrat qu’il a eu à signer devant les agents de la gendarmerie n’a pas été exécuté. « Je n’ai payé aucun franc pour le second contrat», a-t-il affirmé.

Pour poursuivre les débats et éclaircir  davantage les circonstances et le motif de la signature du  second contrat, le tribunal a sollicité la comparution de l’adjudant Kémo Balamou de la brigade de recherche de Kipé, qui était parmi les  agents présents lors de la signature du second contrat de location.  C’est sur ces demandes que l’affaire a été renvoyée au 24 janvier 2017.

Affaire à suivre !

Saïdou Hady Diallo pour Guineematin.com

Tél. : 664 413 227/654 416 922

 

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