Coup d’Etat du 3 avril 1984 ou la fin du goulag guinéen « Camp Boiro »

Déclaration : Le 03 AVRIL 1984 marque la fin des exterminations sous SEKOU TOURE et le début d’une liberté véritable pour les populations guinéennes. Impossible d’oublier cette date car elle rappelle l’ouverture du Goulag guinéen après 23 ans d’horreur, de tortures, de destruction humaine, de traîtrise, de mensonges, de soif de sang, d’envie de sacrifices humains pour préserver un pouvoir qui était pourtant voué à s’arrêter un jour. Le mal fait à notre pays par Sékou TOURE ne pourra jamais être évalué, tant les conséquences sont incalculables.

Des Guinéens furent massacrés parce qu’ils avaient des opinions différentes de celles de la Révolution, parce qu’ils avaient réussi leurs études, parce qu’ils étaient issus de grandes familles, parce qu’ils étaient de grands entrepreneurs, et surtout parce qu’ils constituaient la fine fleur de la Guinée Indépendante, celle qui devait lancer le difficile chantier du développement.

Le Goulag Camp BOIRO fut horrible, inhumain. Ceux qui avaient survécus, qui en sortirent ce 03 Avril 1984 étaient marqués à jamais car devenus inutiles à la société et à eux-mêmes pour toujours. Le Camp BOIRO fut le plus cruel des camps que l’Afrique d’après les indépendances n’ait connus. En effet, les cellules n’avaient ni fenêtre ni plafond. SEKOU TOURE voulait des morts ou des personnes qui ne serviraient plus, une fois sorties des entrailles de ce camp.
Non le 03 Avril n’est pas une date à oublier. Ce n’est pas une date comme les autres. Cette date doit être reconnue et gravée dans le marbre. Des centaines de Guinéens survivants sont sortis ce jour-là en loques. Sékou TOURE avait atteint ses objectifs. On ne tirerait plus rien de ces personnes. Ainsi, bien que libres, leurs vies s’arrêtèrent à la sortie du camp BOIRO. L’ogre avait fini de s’occuper d’eux. Ils étaient détruits, broyés par la machine exterminatrice mise en place par SEKOU TOURE et son commando de la mort. Ironie du sort, les militaires qui ont servis SEKOU TOURE dans les camps de la mort sont ceux qui ont ouvert les portes du GOULAG GUINÉEN. Ils étaient fatigués de tuer leurs frères. Le commanditaire ayant disparu, ils se résolurent à mettre fin à ces tueries massives qui n’avaient pour seul but que d’assouvir la soif de pouvoir d’un pauvre mortel qui se croyait devenu immortel.

Peuple de Guinée, souvenons-nous, le 03 Avril est notre date de libération des griffes de l’assassin SEKOU TOURE et de son équipe de criminels. La jeune génération doit connaître la portée de cette date.

Peuple de Guinée, en ces temps où l’humanité est frappée par le COVID-19, l’AVCB appelle à une vigilance accrue, au respect strict des gestes barrières et prie pour le rétablissement de tous les cas positifs. Paix à l’âme des disparus.

Amine !

PLUS JAMAIS ÇÀ !

Bureau Exécutif de l’AVCB

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