Les problématiques liées à l’Enseignement Supérieur guinéen, ont été livrés cet après-midi par les membres de la chambre représentative de l’Enseignement Supérieur Privé de Guinée. C’est à l’occasion d’un point de presse organisé à Coléah par les fondateurs des différentes universités de la place que les membres de ladite structure ont eu à décortiquer les multiples difficultés qu’ils subissent au sein de leurs institutions.
Après avoir largement évoqué les mobiles qui ont suscité la création des universités privées en Guinée, le président du comité de crise de cette organisation, ElHadj Thierno Moussa SY citera entres autres les difficultés rencontrées au sein de ces institutions à savoir : le retard considérable dans le contrôle physique des étudiants inscrits et pour la signature des contrats de prestation de services ; l’accumulation des arriérés de payement des factures ; le manque de planification dans la régularisation des prestations pendant l’année universitaire, etc.
À en croire monsieur Sy, les conséquences liées à ces difficultés sont nombreuses et variées. En les énumérant, il a cité, entre autres : « le non payement à temps des honoraires des enseignants et autres travailleurs ; les difficultés d’acquisition d’équipements, de mobilier et de consommables ; le ralentissement du fonctionnement des inscriptions de l’enseignement supérieur ; les difficultés d’obtention des crédits auprès des banques commerciales parfois pour des échéances non tenues ; les difficultés d’organisation de mission d’enseignement avec les universités partenaires »…
Concernant les pistes de solution, les membres sollicitent le payement intégrale dans l’immédiat des arriérés de prestations des services rendus depuis 2014 ; de diligenter la signature des contrats des étudiants contrôlés physiquement ; le payement du premier semestre de l’année universitaire 2015-2016 ; le contrôle et la stabilisation des effectifs enrôlés en première année 2015-2016 pour la finalisation rapide de leur contrat ; l’abandon systématique des payements fractionnés et discriminatoires ; la reconnaissance de la place et le rôle des institutions de l’enseignement supérieur privé.
Pour le président de cette chambre, Dr. Ousmane Kaba, l’Etat ne subventionne aucune université privée guinéenne. Mais, il paye les frais des étudiants qu’il envoie à l’université.
Saïdou Hady Diallo pour Guineematin.com
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