Dabola: la ville paralysée par la grève mais le préfet « n’aime pas la presse ! »

Bloc administratif de Dabola, plaqueLa ville de Dabola est restée partiellement paralysée par la grève, ce lundi 15 février 2016, a appris Guineematin.com d’un militant des droits de l’homme dans la préfecture.

Contacté au téléphone par Guineematin.com ce lundi, aux environs de 18 h 45, Alpha Madiou Barry, un militant de l’OGDH a déclaré que la grève générale déclenchée par les centrales syndicales a été largement observée  par la majorité des acteurs concernés dans la préfecture de Dabola : « la grève a été observée par la majorité, parce qu’il n’y pas eu de classes aujourd’hui. A la préfecture, il n’y avait personne. Seulement quelques ONG de la place ont travaillé. Beaucoup de magasins étaient fermés aussi au marché. Aucun incident n’a aussi été signalé durant cette première journée », a-t-il expliqué.

Du côté des officiels, le préfet de Dabola, Dr Ibrahima Sy Savané nous a signifié ouvertement son hostilité à la presse quand nous avons cherché à avoir amples informations auprès de lui aux environs de 18h46 : « Mon frère, je vous présente toutes mes excuses, mais si vous voulez connaître l’atmosphère vous venez à Dabola. Moi, je vous ai dis que je n’accorde pas d’interviews. Venez à Dabola ! Un journaliste se déplace pour venir voir la réalité » a réagi le préfet de Dabola avant de nous raccrocher au nez.

Idrissa Sampiring DIALLO pour Guineematin.com

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