Damaro Camara tacle le RPG : « j’ai dit au président que le parti n’a pas de BPN »

Le président du groupe parlementaire RPG Arc-en-ciel, Amadou Damaro Camara semble s’être réconcilié avec les militants du parti au pouvoir à Kérouané et Banankoro. Après avoir été longtemps contesté par les jeunes qui l’accusaient de semer la zizanie entre eux, Damaro a eu des échanges avec la base où il a tiré à boulets rouges sur sa propre formation politique, rapporte Guineematin.com à travers son correspondant dans la préfecture.

Devant les problèmes qui minent le RPG Arc-en-ciel dans la préfecture, Amadou Damaro Camara se dédouane et pointe un doit sur le Bureau Politique National du parti qui ne joue pas son rôle. « Chaque fois, le RPG m’attaque, on dit que je suis responsable des troubles au sein du RPG Arc-en-ciel à Banankoro et Kérouané. Mais, j’ai eu l’occasion de dire la vérité au président Alpha Condé, je suis pour la préfecture et non contre elle. Je lui ai dis, Mr le président, la vérité est que le parti n’a pas de BPN (Bureau Politique National). J’ai même fais un écrit et je lui ai donné. Il n’y a personne sur qui les responsables du RPG Arc-en-ciel de l’intérieur peuvent compter. Il n’y a personne. Même pour les aider dans leurs affaires ou leurs besoins, il n’y en a pas. J’ai dit ça devant le président ; car, le jour où j’aurais eu le remord de dire la vérité au président, je le quitterais. Car, entre nous, c’est fondé sur la vérité. Les gens peuvent lui mentir, pas moi…. »

Tels sont les propos tenus par l’honorable Amadou Damaro Camara, à l’occasion d’une visite qu’il a effectuée à Banankoro le samedi 25 août 2018 où l’accueil a été chaleureux. Il a été reçu par les responsables du RPG Arc-en-ciel, au QG du parti chez le secrétaire général, Elhadj Djomba Mory Traore.

Le RPG Arc-en-ciel rattrapé par la non-désignation des têtes de listes aux élections locales ?

Au cours des échanges, il a aussi été question de l’imminente mise en place des exécutifs. A ce sujet, Amadou Damaro Camara dira que les difficultés sont énormes pour le parti dans les choix. « Là où on n’a pas besoin de signer d’alliances, c’est là-bas qu’on a de grosses difficultés. Exemple : la Haute Guinée. C’est seulement dans la sous-préfecture de Damaro qu’on n’aura pas de problèmes, je pense.

Mais, on a deux ou quatre fois plus de candidats pour un seul fauteuil. Mais, la logique est simple, on sait entre nous qui est capable de faire quoi. Alors, cherchez le bon candidat entre vous. Une délégation viendra vous parler », a conseillé Damaro qui veut prévenir le syndrome de Dubréka.

Moussa Oulen Traoré pour Guineematin.com

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