Décès du journaliste Ibrahima Sylla « Ibra »: le témoignage de Hadja Aïssatou Bella Diallo

Le journaliste Ibrahima Sylla « Ibra » est décédé hier, samedi 26 août 2017, à l’hôpital de l’amitié Sino guinéenne de Kipé. A cette triste occasion, un reporter de Guineematin.com a tendu son micro à l’ancienne ministre de la Communication et ancienne présentatrice vedette du journal télévisé, Hadja Aïssatou Bela Diallo.

Décryptage !

Je tiens à vous dire que c’est un choc. Je n’en reviens pas ! Ibra m’a envoyé un message il y a 5 à 6 jours pour me dire qu’il se mariait. Je lui réponds quelle est l’heureuse élue ; malheureusement, il ne me répond pas. Et, je viens d’apprendre qu’il est décédé, je n’ai même pas su qu’il était malade. Ibra, j’ai travaillé avec lui. Si vous entendez parler de « une année finie, une année commence », c’est à dire le journal de l’an ou bien le journal du mois ou la rétrospective mensuelle ou bien le journal de la semaine, c’est grâce à Ibra. Il aimait l’inédit. Il aimait tout ce qui est beau. C’est un artiste né. C’est lui qui me gérait. Ibra aimait toujours le bon travail, surtout bien fait.

Ce que je retiens de lui, c’est que c’est un homme intègre, un homme qui touchait à tout. Non seulement il est journaliste mais c’est lui qui maniait même la technique quand il s’agissait de préparer le journal de l’an. C’est lui qui me réalisait. Quand je faisais mes textes, je le faisais lire. Quand il li, il me corrigeait. Quand je dois présenter le journal de l’an, je dois lui présenter d’abord la tenue que je dois porter. C’est à l’issue de ça qu’il faisait le décor derrière moi. Donc, pour moi, c’est une grande perte pour la presse. Il maniait bien ces derniers temps la nouvelle technologie. Quand nous on se battait pour nagra, Ibra était ailleurs. Donc, c’est une grande perte pour la presse nationale. Ibra était un guinéen. Il n’y avait pas de soussou, de malinké, de peulh chez lui. Ibra aimait tout le monde. Il aimait le travail bien fait. Je ne peux que m’en remettre à Dieu. Dieu a donné, Dieu a repris. Que son âme repose en paix et que les leçons qu’il nous laisse, que nous de la presse, que nous sachions en tirer profit. Car, rien ne vaut la vie ; mais, la vie ne vaut rien.

Propos recueillis et décryptés par Mamadou Alpha Assia Baldé pour Guineematin.com

Tél.: 622680041

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