Décès par noyade de Hadja Fanta Sylla : « je fondais beaucoup d’espoir sur cette fille », dit son père

La mort par noyade, dimanche dernier, de quatre élèves du groupe scolaire Victor Hugo continue d’occuper les débats dans la sous-préfecture de Kamsar. Dans un entretien accordé à l’envoyé spécial de Guineematin.com dans cette sous-préfecture de Boké, ce mardi 30 avril 2019, Naby Moussa Sylla, père de la victime Hadja Fanta Sylla, est revenu sur ce drame qui a attristé plus d’un dans la localité.

Selon monsieur Sylla, Hadja Fanta, 17 ans, était sa fille aînée. Il indique que c’est par le canal de l’une de ses connaissances se trouvant à Conakry qu’il a appris la mort de sa fille. Immédiatement, il a pris sa voiture pour se rendre sur les lieux du drame où il a trouvé le corps de la jeune fille.

« Quand j’ai appris son décès, je me suis posé la question, quand est-ce que j’ai vu Hadja Fanta nerveuse ? Quand est-ce que je l’ai vue crier sur une personne ? Je ne l’ai jamais vu. Moi qui suis son papa, je n’ai pas vu ça un seul jour. Je fondais beaucoup d’espoir sur cette fille parce qu’elle était responsable. Mais, le destin a voulu ainsi », a dit Naby Moussa Sylla.

Aujourd’hui, ce père de famille dit ressentir fortement l’absence de sa fille. « Elle va toujours me manquer dans la vie. Malgré son jeune âge, elle m’a tout donné : le respect, son comportement, l’obéissance qu’elle avait envers ses parents. Elle s’obligeait à faire certaines choses comme une majeure.

C’est une fille qui n’a jamais accepté de lever le ton même avec ses jeunes frères à plus forte raison ses parents. Elle était très souriante et très respectueuse, c’est pourquoi elle était connue de tout le monde ici. Personne ne te dira qu’il a vu Hadja Fanta Sylla crier, même à la maison ici », souligne-t-il.

Propos recueillis et décryptés à Kamsar par Ibrahima Sory Diallo, envoyé spécial de Guineematin.com

Tél. : (00224) 621 09 08 18

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