DON DE KITS DE LAVAGES DES MAINS A LA COMMUNE DE KEROUANE PAR UN RESSORTISSANT

Le donateur, Président Directeur General de l’entreprise EGUI-BAT, Lanfia TOUREKérouané, l’un des foyers de la maladie Ebola ! Avec une superficie de 1 275 km2 et une population estimé à 43 mille 361 habitants dans la commune urbaine, la préfecture de Kérouané est aujourd’hui cité par les foyers de l’épidémie d’Ebola en Guinée. Déclaré au mois d’août 2014, Ebola a fait 9 morts, 13 guéris, 8 au Centre de traitement de Guéckédou et plusieurs contacts à suivre en la date du 10 octobre 2014. Cette préfecture a connu la maladie à travers une commerçante qui faisait la navette entre Macenta (foyer de l’épidémie) et Banankôrô. Pour rompre la chaine de contamination les autorités à tous les niveaux font la sensibilisation et demandent de l’aide dont des kits de protections pour les agents de santé et les kits de lavage des mains pour les citoyens.

Don de kits de lavage des mains par un ressortissant de Kérouané. Don de kits, Ebola, Kérouané
Président Directeur General de l’entreprise EGUI-BAT, Lanfia TOURE a fait un don de kits de lavage des mains à la commune urbaine de Kérouané. Ce don est composé de 30 seaux à robinet et un carton de chlore. Le donateur s’est exprimé en ces termes : « c’est pour moi une obligation de venir en aide si ma ville natale est inquiétée par cette maladie qui nous préoccupe tous. Je prie tout le monde à suivre les conseils des médecins et des messages des journalistes qui passent à la radio ».  Au nom du gouvernement, le docteur Ibrahima Kourouma, Ministre de l’enseignement pré universitaire et de l’alphabétisation a remercié le donateur pour sa bonne volonté. Le ministre a soutenu en précisant que « il ne suffit pas de prendre ces kits et les déposés devant les maisons ou les lieux publics, mais de se laver les mains chaque fois. Ebola est une maladie dangereuse mais on peut l’éviter vite quant on suit les consignes, merci à Monsieur Lanfia TOURE ».
Ces kits ont été remis au maire de la commune urbaine de Kérouané qui les a repartit dans les mosquées et certains centres de santé. Mais il faut toujours noter qu’il a un besoin accru des autorités sous préfectorales des ces kits pour les installés dans les différentes communes rurales et villages. Je dirai comme l’autre,  « l’Etat peut faire le développement mais la participation communautaire en est une grande partie »

Lancei TOURE
Journaliste en séjour à Kérouané

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