Elections locales : l’UFR dénonce la violation des accords du 20 août par la CENI

UFR, Hadja Aïssata Daffé, Ibrahima BangouraComme nous l’annoncions précédemment, l’Union des forces républicaines a tenu son assemblée générale à son siège national, à Matam, ce samedi 27 février 2016. La présidence de la réunion a été assurée par l’honorable Ibrahima Bangoura, vice-président du parti, ayant à ses côtés l’honorable Hadja Aïssata Daffé, présidente des femmes avec un ordre du jour clé sur les élections locales et divers, a constaté Guineematin.com, à travers son reporter qui était sur place.

D’entre en jeu, monsieur Ibrahima Bangoura et Hadja Aïssata Daffé ont expliqué aux militants les raisons qui font que l’ordre du jour à un seul point, qui est de donner la parole aux militants pour s’exprimer  la dessus. « Nous avons vu que cette semaine, la CENI a eu à annoncer un chronogramme et donner une période pour les prochaines élections communales et locales. Cela a suscité beaucoup de débats au niveau des différents états-majors des partis politiques. Nous avons voulu donner la position de l’UFR face à cette situation », a introduit Hadja Aïssata Daffé, avant de rappeler que l’UFR a été l’un des partis qui a pris part au débat pour la mise en place du comité de suivi qui a été représenté par Mohamed Tall. « Par la suite, les accords du 20 août proposaient que les élection se passent cette année, au premier semestre. Après la rencontre de Kindia, la CENI a eu à annoncer ce chronogramme. Pour l’UFR, la CENI est parti plus vite que prévu. Elle devait s’abstenir, d’abord rencontrer le comité de suivi comme l’a dit le président de ce comité de suivi, le ministre de la justice, faire un compte rendu, mettre sur la table cette proposition et discuter largement avec les membres du comité, avoir un consensus, et, ensuite faire l’annonce. Je crois qu’on est  sur la même lancée que ce que vient de dire le ministre de la Justice, faire cette consultation avant de  donner le chronogramme qu’il faut au niveau des différents partis politiques ».

Pour gagner ce combat, UFR engage des démarches sur le terrain, a dit Hadja Aïssata Daffé : « Nous sommes en train de travailler sur le terrain avec les différentes structures à la base. Et, dès après l’assemblée générale, les travaux continueront avec les femmes au siège pour voir comment participer à cette consultation. Le combat à l’UFR, il faut que les femmes soient suffisamment représentées au niveau des différentes consultations qui arrivent,  certainement en juin ou octobre, selon l’entente. Il faut que les femmes soient représentées dans les communes urbaines et dans les communes rurales comme le dit notre constitution, la loi, le code électoral, il faut laisser 30% des femmes sur la liste que les communes vont présenter ».

Pendant les divers, certains militants ont exigé à ce que le choix du bureau exécutif ne soit pas imposé aux militants lors du choix des candidats aux élections communales. Honorable Daffé a indiqué que c’est une bonne remarque qu’il faudra tenir compte parce que c’est l’élection de proximité et l’élection de proximité concerne le candidat qui est connu dans la zone.

Yacine Sylla pour Guineematin.com

Tel : (+224) 628 71 71 56

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