Le mot d’ordre de grève lancé par les centrales syndicales CNTG-USTG n’a été que partiellement suivi dans la ville de Faranah, a appris Guineematin.com de sources concordantes.
Selon le Président de la Section Régionale de l’OGDH de Faranah, Monsieur Alimou Bah, la grève a été surtout ressentie dans le secteur de l’administration publique où le mouvement a été largement suivi.
« C’est seulement l’administration qui n’a pas travaillé. Le secteur commercial a travaillé » déclare le représentant local de l’OGDH.
De son côté, le préfet de Faranah, Elhadj Mamoudou Cissé minimise l’impacte de cette grève en cette première journée : « il y a l’accalmie. Il n’y pas de problèmes ici. Il n’y eut aucune réaction dans la cité.
Seulement un petit constat au niveau des écoles où il n’y a pas eu de cours. C’est tout ce qu’on a pu constater. En dehors de ça, les marchés ont fonctionné, le secteur des transports n’a pas été paralysé. Il n’y a vraiment pas eu de problèmes à Faranah. Au niveau de l’administration ce sont quelques rares fonctionnaires qui ne sont pas venus. Mais, on ne pouvait pas constater leur absence » atteste Monsieur le préfet.
Un autre acteur de la société civile de la place, Lanciné Tito Camara du Conseil d’Orientation pour la Consolidation de la Paix dans la Région Administrative de Faranah confirme les versions relatives à l’interruption des cours dans certaines écoles et l’absence de certains fonctionnaires à leurs lieux de services mais rejette catégoriquement celles relatives au secteur des transports : « le matin, j’étais au niveau des deux gares routières. Les chauffeurs n’y ont pas positionné de voitures sur les différentes pistes à destination de Dinguiraye et Dabola. Je suis allé moi-même vérifier sur le terrain. Le transport a été donc été paralysé. On m’avait même précisé le convoie des véhicules à destination de Conakry les soirs, communément appelé ‘’UTA’’ ne va pas desservir la ligne ce soir » insiste, persiste et signe l’acteur de paix de Faranah.
Idrissa Sampiring DIALLO pour Guineematin.com
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