A quelques jours de l’ouverture de classes, au compte de l’année scolaire 2018/2019, l’état de certaines écoles publiques de Conakry et de l’intérieur du pays laisse à désirer. C’est le cas du plus grand collège de la commune urbaine de Faranah, le collège Niger, actuellement en total délabrement, rapporte Guineematin.com, à travers un de ses correspondants dans la préfecture.
Ce collège public, qui a formé plein de cadres de la région, a aujourd’hui perdu de sa superbe. La toiture est presque défaite, des tôles enlevées à certains endroits. Certaines salles de classe sont hermétiquement fermées et ne comptent pas de tables-bancs. Sur les quatre bâtiments que compte l’école, seulement deux sont fonctionnels.
Interrogé sur l’état de son école, Dama Kaba, le directeur des études n’a pas caché son indignation. « Le collège Niger n’a même plus l’image d’un collège moderne. Parmi les 4 bâtiments que compte cette école, deux ne fonctionnent plus, y compris le bloc administratif. Pourtant, beaucoup de cadre sont passés par ce collège, mais personne ne nous regarde. Le collège est abandonné à lui-même. C’est vraiment dommage », lance monsieur Kaba.
Aujourd’hui, de nombreux citoyens de Faranah sont inquiets d’autant plus que ces deux salles de classe ne peuvent pas accueillir tout l’effectif que compte l’école. Pour le directeur des études du collège Niger de Faranah, « nous avons tout aménagé pour que nous puissions recevoir les élèves avec le système de rotation »
En outre, Dama Kaba a fait savoir que des démarches sont déjà entreprises pour la rénovation de l’école. Malheureusement, le cri de cœur ne semble pas encore avoir été entendu. « Le projet de rénovation a été envoyé à l’ambassade du Japon en Guinée. Nous attendons encore la suite ».
En attendant, la situation du collège Niger préoccupe encadreurs, élèves et parents d’élèves à quelques jours de la reprise des cours.
De Faranah, Ibrahima Sory OULARE pour Guineematin.com
