Fatou Kéita sur la fête de l’UA : « il est impossible d’aller à l’Union Africaine sans l’unité nationale »

L’Union Africaine fête ses cinquante quatre (54) années d’existence ce jeudi 25 mai 2017. C’est pour célébrer cette journée que la fédération guinéenne du Mouvement Panafricain des Leaders (MPL) a organisé ce jeudi matin une marche pour l’unité nationale. La démarche vise à interpeller nos concitoyens sur les dangers de la division et le rôle de l’unité nationale dans le développement de la Guinée, rapporte un reporter de Guineematin.com qui a suivi la marche.

C’est avec le slogan « S’unir pour bâtir notre Guinée » que la caravane a quitté le palais du peuple à Tombo pour se rendre à Boulbinet au siège du ministère de l’Unité Nationale et de la Citoyenneté. Aux côtés des jeunes marcheurs, il y avait le leader des NFD Mouctar Diallo. Ils seront rejoints plus tard, au siège du ministère par Halimatou Dalein Diallo, épouse du chef de file de l’opposition

Il s’en est suivi un accueil chaleureux des responsables du département, où de nombreux discours ont été tenus. Pour Fatou Keita, présidente fédérale du Mouvement Panafricain des Leaders (MPL), c’est une profonde motivation qui est à la base de la marche de ce jour. « Vue que nous aspirons aux Etats-Unis d’Afrique, on s’est dit qu’il est impossible d’aller à l’Union Africaine sans l’unité nationale. Il faut tout d’abord travailler à l’interne. Il faut que nous guinéens, nous puissions nous accepter…. Notre but est d’unir tous les guinéens sans distinction d’ethnie ni de religion pour le développement national, mais aussi pour ouvrir une brèche à l’unité africaine », a-t-elle expliqué.

De son côté, le ministre Khalifa Gassama Diaby a salué l’initiative de jeunes du MPL qui s’inscrit dans une logique de « construction de l’unité de la Guinée afin de participer aux idéaux des pères fondateurs de l’unité africaine ».

Pour le ministre de l’Unité Nationale, les guinéens doivent travailler dans le sens de renforcer les liens entre toutes les composantes de la vie nationale. En outre, monsieur Diaby a dénoncé la manipulation politique des citoyens et leur complicité dans cette manipulation. « On peut se faire manipuler une fois. Mais quand il y a une deuxième fois, on est complice de sa propre manipulation », a dit en substance Khalifa Gassama Dibay, avec le franc-parler qu’on lui connait.

Alpha Mamadou Diallo pour Guineematin.com

Tél. : 628 17 99 17

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