Fête du travail : « il n’y a pas d’Etat fort sans syndicats forts », dit Yamodou Touré

Yamodou Touré, secrétaire général de l’Organisation Nationale des Syndicats Libres de Guinée (ONSLG)
Yamodou Touré, secrétaire général de l’Organisation Nationale des Syndicats Libres de Guinée (ONSLG)

Le mouvement syndical et les travailleurs de Guinée vont célébrer demain, mercredi 1er mai 2019, la fête internationale du travail. A Conakry, les festivités se tiendront notamment sur l’esplanade du Palais du peuple de Conakry.

A cette occasion, les syndicalistes vont évoquer leurs préoccupations et faire des doléances à l’endroit des décideurs du pays. Et cette année, l’une les préoccupations vont tourner principalement autour du dialogue social. C’est ce qu’a confié à Guineematin.com, Yamodou Touré, secrétaire général de l’Organisation Nationale des Syndicats Libres de Guinée (ONSLG).

Décryptage !

En premier lieu, le souci que nous avons c’est la qualification du dialogue social dans notre pays. Parce que sans le dialogue social, le tripartisme dans notre pays perd ses objectifs. Il faudrait que les syndicats qui ont joué un rôle très important dans le changement politique dans ce pays-là puissent agir de manière à ce que le dialogue social soit une réalité dans notre pays. On a beaucoup longtemps parlé de ce dialogue social mais très souvent, il n’y a pas eu de dialogue social.

En deuxième lieu, c’est qu’aujourd’hui plus qu’hier, la Guinée fête ce 1er mai dans un paysage politique, économique et social particulièrement contesté. Il faudrait que le mouvement syndical apporte sa contribution pour la cohésion nationale, pour la paix nationale et qu’il mette sa force à un élan économique et social certain. Voilà nos préoccupations. Il n’y a pas d’Etat fort sans syndicats forts. Et c’est de part et d’autre que nous devons travailler pour la mise en place de structures fortes.

Propos recueillis par Siba Guilavogui pour Guineematin.com

Tel : 620 21 39 77/ 662 73 05 31

Facebook Comments Box