Grève dans les banques et assurances : toujours pas d’accord (FESABAG)

Abdoulaye SOW, secrétaire général de la FESABAG

Trois jours après le lancement de la grève dans les banques, assurances et institutions de micro-finances de la Guinée, il n’y a toujours pas d’accord. Joint au téléphone par Guineematin.com dans l’après-midi de ce vendredi 26 mai 2017, à 17 heures 15, monsieur Abdoulaye Sow, le secrétaire général de la FESABAG a dit qu’il n’y a toujours pas d’accord. « Nous sommes à la Primature », a ajouté le leader syndical.

Mais, dans la société guinéenne, si le Gouvernement et les patrons des banques, assurances et micro-finances sont critiqués, beaucoup de commentateurs s’empennent également aux leaders de la Fédération Syndicale Autonome des Banques et Assurances de Guinée (FESABAG) à cause du refus d’assurer un service minimum pour assurer au moins les cas d’urgence.

Des personnes en instance de voyage qui ne trouvent pas d’assurance, des clients qui ont un urgent besoin de leur argent ou des gros commerçants qui ne parviennent pas à verser leur argent, la frustration ne manque pas. D’ailleurs, il y a des craintes- si cette grève perdurait- que des stations de carburant ou des grands magasins suspendent leurs activités en attendant d’avoir où mettre l’argent.

A rappeler que c’est le 8 mai que la Fédération Syndicale Autonome des Banques et Assurances de Guinée (FESABAG) a lancé son préavis de grève pour réclamer plusieurs points dont le relèvement du niveau général des salaires du personnel pour permettre d’améliorer les conditions de vie et de travail ; mise en place d’une retraite complémentaire pour permettre aux travailleurs à la retraite de bénéficier d’une pension complémentaire ; la prise en charge des frais d’évacuation sanitaire des employés, de leurs enfants et conjointes ; la revalorisation des primes, indemnités et allocations ; l’instauration de nouvelles primes…

N’ayant pas été entendus, les syndicalistes ont décidé, le mercredi dernier, 24 mai, de faire fermer les banques, assurances et institutions de micro-finances du pays.

A suivre !

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