Guinée : « cette année, il y a eu plus de pluies que l’année dernière » (Météorologie)

Madame Halimatou Diallo, fonctionne à la direction nationale de la météorologie, section agrométéorologie
Madame Halimatou Diallo, fonctionne à la direction nationale de la météorologie, section agrométéorologie

Jusqu’à maintenant, la pluviométrie est excédentaire cette année 2020 en Guinée par rapport à l’année 2019. L’annonce en a été faite ce jeudi, 9 juillet 2020, par madame Halimatou Diallo en service à la Direction Nationale de la Météorologie. Selon elle, des pluies excédentaires et utiles ont été enregistrées cette année à plusieurs endroits de la Guinée pour le grand bien des agriculteurs.

« D’une manière générale, il faut dire que depuis le mois de février, la zone forestière avait déjà commencé à enregistrer les premières pluies ; et puis des pluies utiles pour l’agriculture. Il y a des pluies utiles à l’agriculture aussi. Depuis la deuxième décade (durée de 10 jours, ndlr) et la troisième décade du mois de février, la Forêt a commencé à enregistrer ses premières pluies utiles pour la culture. Alors que le reste du pays n’a commencé à enregistrer les premières pluies qu’à partir de la deuxième et troisième décade du mois d’avril. C’est pour vous dire que les pluies ont été très précoces. Ce sont seulement les villes qui sont situées au nord du pays, tels que Koundara, Dinguiraye et Siguiri, qui ont eu leurs premières pluies vers la troisième décade du mois de mai et la première décade du mois de juin », a expliqué madame Halimatou Diallo.

Poursuivant, notre interlocutrice a fait savoir que certaines parties de la Haute Guinée et de la Guinée Forestière ont observé une pluviométrie excédentaire ces dernières années. « Cette année, la pluie a été précoce et les quantités que nous avons enregistrées, nous avons essayé de comparer ça par rapport à une référence de 30 années calculées de 1981 jusqu’en 2010. A partir de cette référence, il faut dire la partie Est de la Haute Guinée jusqu’à la lisière de la Forêt, c’est-à-dire de Kouroussa, Mandiana, Kérouané, Beyla et Macenta, ces préfectures ont observé une pluviométrie excédentaire par rapport à cette référence de 30 années calculées ».

En ce qui concerne la région de Boké, madame Halimatou Diallo parle d’une augmentation de 50%. « Vers l’Ouest à Boké, la situation a été excédentaire là-bas de plus de 50%, s’il faut le dire ainsi. Au centre du pays, le nord comme Mali, Koubia et autres, la situation a été normale ».

Toutefois, certaines parties du territoire ont connu un déficit. « Donc, cette année nous avons eu une situation normale à excédentaire avec quelques postes de déficit c’est-à-dire là où il n’a pas plu sérieusement, là où les quantités normales n’ont pas été atteintes. Ça, c’est vers Gaoual, Koundara, Télimélé et autres. »

En termes de comparaison, madame Halimatou Diallo a fait savoir qu’il a plu cette année plus que l’année dernière, pour le moment. « Si on essaie de comparer à l’année dernière, nous pouvons dire que cette année, il a beaucoup plu par rapport à l’année dernière. Cela est d’autant plus vérifiable qu’on a qu’un point de déficit. C’est à Kissidougou. Sinon, tout le reste est excédentaire normal. Donc cette année, il y a eu plus de pluies que l’année dernière », a-t-elle indiqué.

Mamadou Bhoye Laafa Sow pour Guineematin.com

Tél : 622919225 / 666919225

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