«Guinée : la liste des victimes de manifestations s’allonge dans l’impunité totale des auteurs», la LIGUIDHO

Communiqué : La journée du lundi, 20 février 2017 a été marquée à Conakry par des manifestations violentes en signe de protestation contre la fermeture des classes depuis le 06 février 2017 suite au mot d’ordre de grève des centrales syndicales de l’éducation en Guinée.

D’après un communiqué du Gouvernement, ces manifestations ont causé au moins cinq (5) morts, 30 blessés, des dégâts matériels importants et l’interpellation de 12 manifestants.

La Ligue Guinéenne des Droits de l’Homme (LIGUIDHO) condamne avec fermeté ces actes d’atteinte et/ou de violation du droit à la vie, à l’intégrité physique et à la propriété ainsi que l’arrestation arbitraire dont l’artiste Elie KAMANO a été victime.

La LIGUIDHO demande au Gouvernement guinéen de faire ouvrir une enquête judiciaire en vue de traduire les auteurs de ces actes barbares en justice et de veiller à ce que cette autre enquête ne s’arrête pas à l’annonce de son ouverture comme dans les précédents cas de manifestations dont les victimes attendent toujours que justice leur soit rendue.

La LIGUIDHO rappelle cependant que si le droit à la manifestation pacifique est garanti par la Constitution guinéenne du 7 mai 2010, les manifestations violentes, sont, quant à elles, formellement interdites par les textes.

En fin, la LIGUIDHO tient également à rappeler au Gouvernement guinéen que le respect du droit à des conditions de vie décente des travailleurs fait partie de ses obligations garanties par les instruments juridiques nationaux et internationaux de protection des droits de l’Homme.

La Ligue Guinéenne des Droits de l’Homme (LIGUIDHO) est une Organisation Non  Gouvernementale, basée à Conakry, qui œuvre pour la promotion, la protection et la défense de l’ensemble des droits établis par les instruments juridiques de protection des droits humains. Son slogan est ’’ Agir ensemble pour les droits humains ’’.

Fin

Facebook Comments Box