Hommage : le dernier coup de maître du Chérif de Washington

Feu Chérif de Washington

Par Adama DOUKOURE : Laye, tu as réussi outre-tombe une chose qui était impensable pour le commun des mortels : réunir sous le même toit, Kassory, Dalein, Damaro, Tibou, Kiridi… Qui l’eût cru dans les circonstances actuelles.

Le plus remarquable est leur convergence d’idées. Ils étaient venus et étaient tous là pour magnifier ta vie. Tous ont reconnu que tu étais un homme de paix toujours à l’écoute des autres. Un réconciliateur en chef. Seul le véritable patriote guinéen peut mesurer à sa juste valeur l’importance de ces moments de convivialité, ces rares instants de sérénité.

En écoutant ces interventions nous avons tous poussé un souffle de soulagement et prier pour que ça continue. Quelle joie de voir ce beau monde qui détient en dehors du Tout Puissant les destinées de notre pays, se retrouver et prononcer le mot “paix”. Ce que chaque guinéen aujourd’hui dans son for intérieur réclame. C’est un vœu ardent que chacun d’entre nous appelle de toutes ses forces.

Ta dextérité a permis de passer les barrières virtuelles dressées à dessein pour empêcher l’unité nationale. De là où tu te trouves, dans le royaume du seigneur, tu nous as prouvé que c’est possible. Que les guinéens peuvent se retrouver et parler ‘’paix”. Que comme jadis nos ancêtres l’ont fait pour lutter contre l’ennemi commun, nous pouvons nous regarder en face et parler d’avenir ! Passer en revue les problèmes qui nous étreignent. Chercher les voies et moyens de surmonter les obstacles qui freinent notre développement. Bâtir ensemble une nation. Une nation forte, indivisible et invincible !

Nous avons souhaité, espéré et appelé de tous nos vœux, que ce rayon de soleil qui a brillé dans notre univers maussade, cet éclair qui a jailli de notre obscur firmament, dure, se répande et perdure. Tu as rendu ces instants de bonheur possible.

Puisse la graine que tu as semée, germer et donner de beaux fruits que chaque guinéen où qu’il se trouve, puisse cueillir et se délecter.

Merci pour ce que tu as donné. Ton affectueux “Tantie N’galou” quand tu t’adresses à moi va me manquer. Tu laisses un grand vide, difficile à combler. Nous aurions préféré te devancer jeune frère. Mais les voies de Dieu sont insondables. Nous nous remettons à Lui. Qu’il te garde à ses côtés et continue à veiller sur nous.

Par Adama DOUKOURE

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