Journée ville morte : quand les taxi-motards se frottent les mains

S’il y a une corporation que la journée ville morte de l’opposition républicaine arrange le mieux, c’est bien celle des conducteurs de moto-taxis ce lundi, 29 octobre 2018, sur l’autoroute Le Prince. Aujourd’hui, alors qu’aucun véhicule ne s’aventure sur le tronçon Cosa-Bambeto, les taxi-motards se livrent à leur jeu favori, en doublant les prix par tronçon, a constaté un reporter que Guineematin.com a posté sur place.

La journée ville morte appelée par l’opposition républicaine a causé la paralysie de la circulation sur certaines parties de la route Le Prince. Entre Cosa et Bambéto, il n’y a pas l’ombre d’un véhicule. Ce qui fait l’affaire des conducteurs de moto-taxis.

Ils sont nombreux à aborder les passants pour savoir s’ils cherchent à regagner leurs domiciles. Devant la forte demande, les prix à payer par tronçon ont connu une certaine hausse. Tenez, de Koloma marché à Bambéto, on demande de débourser entre 2000 et 3000 francs guinéens, pour moins de 500 mètres. Pour aller à Cosa, les taxi-motards demandent jusqu’à 10 mille francs guinéens.

De nombreux élèves des écoles privées ont été confrontés à ce scénario aux environs de 14 h 20mn.

Des discussions s’en suivent et, en général, les taxi-motards finissent par prendre le dessus. Quand le marché est conclu, les conducteurs, souvent très jeunes, filent à tombeaux ouverts.

Aucun véhicule n’est visible sur le tronçon Cosa-Bambeto. Devant l’absence des forces de l’ordre, la situation est calme.

Alpha Mamadou Diallo depuis Koloma marché pour Guineematin.com

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