Par Kaba Mamadi, Consultant en digitalisation/NTIC/TELECOM : Pour rappel, la quatrième génération des réseaux mobiles 4G a été ouvert au grand public au courant de l’année 2019, après la concession de sa Licence par l’Etat guinéen à Orange Guinée, filiale de la Société SONATEL.
Aujourd’hui, on se pose encore des questions sur l’impact de cette technologie sur l’économie guinéenne mais aussi autour des réclamations venant des utilisateurs de ladite technologie. Une insuffisance de vulgarisation des services découlant de la Technologie 4G en Guinée est remarquée par des observateurs locaux spécialistes des Technologies de l’information et de la Communication. Cette situation ne favorise pas assez l’utilisateur lambda qui se pose finalement des questions sur la différence entre la technologie 3G et celle de la 4G.
A noter que sans la vulgarisation inclusive des services liés à la 4G, celle-ci a moins de valeur dans la communication ordinaire ; par conséquent, moins de valeur et d’importance aux utilisateurs primaires (Citoyens).
Cependant, à l’instar de toutes les technologies world wide et Broad bande, il sera judicieux que le pouvoir public, à travers ses institutions en charge du secteur, s’attèle à faire des études d’impact sociaux-économique de cette technologie dans notre pays. Ces études permettront d’améliorer les insuffisances et développer les prouesses.
Les Milliers de plaintes et réclamations allant de la notification tardive sur la consommation data à la consommation très rapide de la bande passante au tour de cette technologie sont grimpantes ces derniers temps. Il est à retenir que la 4G de façon générale est censée avoir une vitesse de transmission plus rapide que les technologies précédentes 3G, 3G+… mais, l’accélération de cette vitesse ne doit pas rendre cette technologie gourmande en consommation de données « Data consumption ».
En faisant une analyse pratique des réclamations axées sur la consommation rapide de la data venant des utilisateurs ordinaires de la 4G en Guinée, il est malheureusement constaté des ambiguïtés dans le rapport bande passante/vitesse à cet effet.
De façon technique, mon constat est le suivant :
Pour une même quantité de bande passante, la capacité de service fourni au niveau de la 3G est supérieure à celle de la 4G. De façon simple, lors d’un téléchargement avec une quantité identique de pass internet, un utilisateur 3G arrive à télécharger plus de contenus que l’utilisateur de la 4G, même si celui à une vitesse de téléchargement plus élevée que le premier. Un constat alarmant sur la base du quel je lance un appel à la responsabilité de l’Autorité de régulation des postes et télécommunications.
Pour plus de transparence entre consommateurs et fournisseurs (Sociétés), je propose une mise à disposition des courbes de consommations aux utilisateurs afin que chaque utilisateur ait une visibilité sur le niveau de consommation de sa data « Pass internet ». Pour que les citoyens se réjouissent de l’arriver de la technologie 4G en Guinée, il serait important que les problématiques actuelles- qui ne se limitent pas qu’à celles précités- soit résolues.
Kaba Mamadi, Consultant en digitalisation/NTIC/TELECOM
