Malgré l’élection d’un nouveau bureau préfectoral, la crise qui mine l’antenne du SLECG, dirigé par Aboubacar Soumah, à Labé ne semble pas avoir trouvé son épilogue. Cette crise qui dure depuis bientôt une année vient d’être réveillée par une sortie de l’ancien responsable local du syndicat des enseignants. S’exprimant au micro d’un correspondant de Guineematin.com dans la ville, Mamadou Niama Baldé a indiqué qu’il ne reconnaît pas le bureau élu en fin de semaine dernière à Labé, sous la supervision d’une délégation du bureau exécutif national, venue de Conakry.
« Nous, on ne se reconnaît pas dans cette rencontre qui s’est tenue le weekend dernier à l’amphithéâtre de l’ENI de Labé. Car les textes et règlements du SLECG ont été violés. La restructuration du SLECG dépend de la base. C’est les enseignants de Labé qui nous ont mandatés. Le syndicalisme c’est la majorité. Ceux qui étaient à cette rencontre ce jour à l’amphithéâtre ne représentent nullement les enseignants de Labé. Et ce n’est pas au bureau exécutif national de changer quelqu’un à la tête d’un syndicat, c’est la base qui doit le faire. C’est pourquoi je dis et je le répète que je reste toujours le secrétaire général du SLECG à Labé et en même temps le coordinateur régional », a-t-il indiqué.
Paralysée par une crise interne depuis janvier 2019, l’antenne du SLECG à Labé pourrait avoir bien du mal à s’en remettre de cette situation. Car en plus de n’être pas en bons termes avec les autorités, elle se retrouve avec un bicéphalisme à sa tête. Le nouveau bureau composé de 19 membres et dirigé par Mamadou Oury Hawa Labiko Diallo risque de se buter au camp de Mamadou Niama Baldé.
De Labé, Alpha Boubacar Diallo pour Guineematin.com
