Lamine Sylla de l’union des photographes professionnels : « le colonel a demandé que les opérateurs culturels parlent d’une même voie »

Lamine Sylla, président de l'union des photographes professionnels
Lamine Sylla, président de l’union des photographes professionnels

Comme annoncé précédemment, les acteurs culturels guinéens et le CNRD ont conféré ce lundi, 20 septembre 2021, au palais du peuple. La rencontre s’est déroulée à huis-clos dans la salle du 02 octobre. Mais, selon Lamine Sylla,  président l’union des photographes professionnels de Guinée, les préoccupations du monde culturel guinéen ont été exposées au colonel Mamady Doumbouya, le président du CNRD. Et, à son tour, l’officier militaire à la tête de la junte militaire qui dirige actuellement la Guinée a appelé les acteurs et opérateurs culturels à l’union. Il leur a également demandé de faire des propositions concrètes pour sortir le secteur culturel de l’ornière.

« Le colonel Mamady Doumbouya a suivi les différentes interventions des opérateurs culturels. Chacun d’eux a étalé leurs activités, ce qu’ils sont en train de faire maintenant et les difficultés par rapport à ce secteur. En tant que photographes, on ne pouvait pas rester en marge de cette rencontre. Comme on le dit, la photographie ou bien le photographe est un témoin vivant de l’histoire. Et, dans l’industrie culturelle, on ne peut pas l’ignorer. Le photographe aussi a une place au niveau de ce département culturel. Nous avons échangé avec le colonel qui a aussi rassuré et demandé à ce que ces opérateurs se mettent ensemble et parlent d’une même voie pour qu’on puisse aller de l’avant. Dans notre corporation, surtout les photographes et l’ensemble des cadreurs, nous ne sommes pas pris en compte au niveau des départements. Vous venez au niveau des départements, ils sont exclus, les contrats sont confisqués. Les cinéastes qui travaillent aussi n’ont pas de cadreurs. Il y a plus de 200 personnes dans la salle ; mais, si vous leur demandé de faire la liste de leurs techniques, ils ne vont pas trouver un photographe ou bien une association de photographes qui est constant. Ce sont des erreurs à corriger. S’ils veulent avoir des images pour répondre au contraste dans la sous-région, il faudrait qu’il y ait des cadreurs ponctuels et qu’ils prennent en charge ces cadreurs », a indiqué Lamine Sylla.

Alpha Assia Baldé pour Guineematin.com

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