Publireportage : Le mouvement citoyen Conseil des Patriotes Guinéens a fait des cadeaux aux meilleurs élèves qui ont décroché le baccalauréat pour la session 2016. La remise officielle, organisée en collaboration avec la Coalition des Femmes Leaders de Guinée, a eu lieu ce jeudi 22 septembre 2016, à la maison de la presse, a constaté Guineematin.com, à travers un de ses reporters.
Les cadeaux en question sont constitués d’un montant de 2 500 000 francs guinéens pour chacun des 5 premiers au baccalauréat toutes options confondues (y compris les Franco-arabes) et des satisfécits pour leur école d’origine.
Dans son discours, le président du comité d’organisation, Abdoul Wahab Barry est revenu sur les objectifs visé à travers cette action : « ce prix vise à inciter l’élève guinéen au travail et au dépassement de soi, pour forger son avenir. Un avenir qui par ailleurs, est celui de la Guinée », a-t-il dit.
Par ailleurs, Abdoul Wahab Barry est revenu sur les motivations du Conseil des Patriotes Guinéens vis-à vis de la Guinée : « c’est de se mettre au service de la nation au-delà de toutes les considérations s’écartant de l’intérêt national. La nature de notre combat que le CPG ne s’allie qu’à la seule cause nationale », a précisé notre confrère.
Pour sa part, madame Fatou Baldé, présidente de la Coalition des Femmes Leaders de Guinée s’est réjouie de l’initiative de primer les meilleurs élèves guinéens. Elle a invité les pouvoirs publics à privilégier la formation, car elle est incontournable pour le développement d’une nation.
Les bénéficiaires, dont certains se sont faits représentés, ont exprimé leur joie face à cette reconnaissance. Deux des cinq bénéficiaires ont répondu présent à l’appel. Il s’agit des premiers de la république en Franco-arabe, pour les options Sciences Sociales et Sciences Expérimentales. Les 3 autres premiers dans l’enseignement général (Sciences Maths, Sociales et Expérimentales) sont déjà partis au Maroc comme boursiers de l’Etat guinéen.
A la fin de la cérémonie, les deux présents ont dénoncé la discrimination qui frappe les élèves qui font l’enseignement Franco-arabe. En effet, ils n’ont pas bénéficié d’une bourse pour continuer leurs étudies à l’extérieur. Une situation qui prévaut, selon eux, depuis cinq bonnes années et qui les révolte contre les décideurs de notre pays.
Alpha Mamadou Diallo pour Guineematin.com
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