Malick Sankhon sur le retour d’Alpha Condé : « on ne peut comparer le diamant et l’argent »

Le président Alpha Condé a été accueilli par une foule en liesse ce jeudi, 31 octobre 2019, à Conakry par ses partisans. De l’aéroport au palais du peuple, une foule immense s’est massée pour acclamer le président. De nombreuses personnalités qui ont pris part à la manifestation ont exprimé leur satisfaction devant l’accueil réservé au numéro 1 Guinéen, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters

Parmi les hauts responsables du RPG Arc-en-ciel, le parti au pouvoir, qui ont pris part la cérémonie, figure en bonne place Malick Sankhon, président de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale. Interrogé par les journalistes, monsieur Sankhon n’a pas caché sa joie face à la forte mobilisation. « Je suis tellement heureux que je ne sais trouver de mots pour extérioriser ce que je ressens. Je suis heureux pour le peuple de Guinée, heureux pour le président de la République, heureux pour moi-même. Nous venons une fois encore d’administrer un coup cahot à nos adversaires. Donc, on réédite ce que nous avons réussi à faire en 2015. Je suis très content », a-t-il dit.

A la question de savoir si le pari de la mobilisation a été gagné comparativement à la manifestation du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), le directeur de la CNSS dit qu’il n’y a pas match. « Il n’y a pas de comparaison. On ne peut comparer le diamant et l’argent ».

En outre, Malick Sankhon invite les opposants au régime de venir autour de la table pour que les guinéens puissent se comprendre. « Moi, tout ce que je leur demande maintenant, ce sont nos compatriotes, ils ont les mêmes droits et les mêmes devoirs que nous, qu’ils viennent autour de la table, qu’on discute réellement, qu’on engage le dialogue. C’est une invite que je lance à nos frères qui sont dans l’opposition, au sein de l’Assemblée Nationale, il faut qu’ils arrêtent de bouder l’Assemblée, ils n’ont qu’à revenir, exprimer ce qu’ils ressentent, discuter. C’est là-bas où tout doit se discuter. La rue n’a jamais construit. Il y a le comité de suivi du dialogue, il faut qu’ils reviennent discuter avec nous. Ils ont dit qu’ils sont contre l’adoption d’une nouvelle constitution. Nous, nous disons que nous sommes favorables à une nouvelle constitution qui doit être soumise au référendum par le président de la République. Le seul référentiel étant le peuple, nous leur demandons d’aller devant l’arbitre suprême qui est le peuple. Nous verrons qui va gagner. Si c’est eux, nous acceptons, si c’est nous, il n’y a aucun problème ».

Ibrahima Sory Diallo pour Guineematin.com

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