Le pouvoir accorde 10 % aux enseignants qui exigent les 30 autres : la grève continue

La première journée de négociation entre le pool de négociateurs désignés par le président de la République, le professeur Alpha Condé, et ceux du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), dirigé par l’intraitable Aboubacar Soumah, a pris fin aux environs de 19 heures 40′, ce mercredi, 28 février 2018, rapporte un journaliste de Guineematin.com qui était au palais du peuple.

A la fin de cette première journée, le leader syndical Aboubacar Soumah, le ministre d’Etat Tibou Camara et le Médiateur de la République Mohamed Saïd Fofana ont tour à tour expliqué aux journalistes présents à la sortie de la salle des Actes que « les négociations se poursuivront demain », jeudi 1er mars 2018, à 11 heures, au Palais du Peuple.

En attendant, on apprend que le pouvoir a levé la suspension du salaire du leader syndical Aboubacar Soumah et le payement des dix pour cent (des quarante réclamés) déjà à ce mois de février avec effet rétroactif. Mais, les syndicalistes ont exigé une preuve matérielle de la levée de la suspension du salaire de leur leader, Aboubacar Soumah.

Par ailleurs, les responsables syndicaux persistent et signent qu’ils ne lèveront pas la grève tant qu’ils n’auront les trente autres pour cent. Ils exigent donc le payement « à l’immédiat » des quarante pour cent avec effet rétroactif. Ce qui n’a pas pour le moment pas été accordé par le pool de négociateurs de la présidence de la République.

Face à ce bras de fer et l’intransigeance des syndicalistes, il a été souhaité (aux environs de 19 heures 40 minutes) de suspendre les négociations pour se retrouver dans la journée de demain. Sans doute avec le secret espoir que la nuit portera conseil… Mais, insistent les syndicalistes, « la grève continue »

A suivre !

Siba Guilavogui était au palais du peuple pour Guineematin.com

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