Procès d’anciens membres du Bloc Libéral : la décision attendue le 6 octobre 2021

Dr Faya Millimouno, président du Bloc Libéral
Dr Faya Millimouno, président du Bloc Libéral

La bataille judiciaire qui oppose Dr Faya Millimouno (président du parti Bloc Libéral) à des anciens membres de son parti tire vers la fin. Après le réquisitoire du parquet et les plaidoiries des avocats hier, mercredi 22 septembre 2021, le tribunal en charge du dossier a mis l’affaire en délibérer pour décision être rendue le 6 octobre 2021, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Après les plaidoiries du conseil de la partie civile, Me Gabriel Faya Kamano et les réquisitions du procureur Daye Mara, c’était le tour de Me Abdoul Thiam, l’avocat de la défense de plaider la cause des  prévenus ce mercredi 22 septembre. Dans ses plaidoiries, l’avocat a laissé entendre que le comportement anti démocratique reproché au président du Bloc Libéral par les prévenus est prouvé. 

« C’est lui et lui seul qui a voulu imposer sa volonté pour aller au congrès.  Il prend toujours des décisions unilatérales. Il violait tantôt les textes qui régissent le BL. Et, ils ont dénoncé ça pour que ça aille dans le parti », a martelé Me Thiam, avant d’affirmer que ses clients ne sont pas animés d’une intention de nuire le Bloc Libéral. Bien au contraire, il estime que c’est Faya Millimouno, qui a mis le feu aux poudres, en qualifiant ses anciens collègues de tribalistes. Cela bien avant que ces derniers n’organisent leur conférence de presse pour dénoncer ses agissements.

« Avant cette conférence, Faya Milimouno avait qualifié cette équipe d’un clan tribal. Alors, avant leur démission,  il y avait d’autres qui ont démissionné. C’est le cas de Samuel Kourouma,  d’Aly Manet,  de Mohamed Bangoura,  d’Abdoulaye Diakité. Tous ces gens-là avaient rendu démission. Mais ils n’ont jamais été qualifiés de clan tribal. Pourquoi il a qualifié ces prévenus de clan tribal? Donc il n’y a pas eu de diffamation, parce que tout ce qui a été dit a été démontré de façon contradictoire. Ces enfants n’avaient aucune intention de nuire, mais plutôt de dénoncer. C’est pourquoi, conformément à la disposition de l’article 544 du code pénal guinéen,  nous sollicitons leur relaxe », a conclu Me Abdoul Thiam.

Au terme de cette longue plaidoirie, le tribunal a mis l’affaire en délibérer pour décision être rendue le 6 octobre 2021.

Saïdou Hady Diallo pour Guineematin.com

 Tél. : 620 589 527/664 413 227

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