Une quarantaine de cadres du ministère de la Jeunesse et de l’Enseignement technique à l’école du BIT

AtelierUn atelier de renforcement des capacités des cadres du ministère de la Jeunesse et celui de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’Emploi, s’est ouvert ce mardi 24 Mai 2016, a constaté Guineematin.com, à travers un de ses reporters. La démarche vise à faciliter, pour les jeunes ruraux, l’accès à un travail décent. 

 Cet atelier, prévu du 24 au 26 mai 2016, regroupe au total 45 participants, répartis comme suit : 20 cadres du ministère de la jeunesse, 20 cadres du ministère du travail, de l’emploi, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle et 5 représentants du BIT.

Selon le chargé de communication du BIT, Jibril  N’Diaye, cet atelier a pour objectif de   contribuer au développement d’emplois durables et décents pour les jeunes (notamment ceux issus du secteur informel, des zones rurales, des établissements de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.

Et de poursuivre : « Mobiliser et sensibiliser les acteurs sur le déficit du travail décent et sur leur contribution dans la mise en place d’un dispositif conduisant à une meilleure promotion d’un emploi productif, une meilleure application des normes du travail et d’une protection sociale efficace pour les jeunes, notamment ceux issus des zones rurales » sont entre-autres les objectifs visés par cette formation.

Par ailleurs, le chargé de communication du BIT a dit également qu’il s’agit « de promouvoir le dialogue et la concertation entre les acteurs et faciliter une compréhension commune de la problématique de l’insertion des jeunes ruraux et accompagner le processus de responsabilisation des autorités locales  et une meilleure communication sur les résultats atteints», a souligné Jibril N’Diaye.

Atelier 1Dans son exposé, la conseillère principale du programme emploi-jeunes du BIT de Dakar, madame NTEBA Soumahoro, a expliqué que le travail décent  est  un idéal qui se traduit par des objectifs.  Selon elle, pour qu’il y ait travail décent, «  il faut nécessairement avoir le dialogue social  tripartite entre Gouvernement, organisation des travailleurs et organisation des  employeurs ».

Elle a fait savoir que le travail décent signifie reconnaissance, dignité, sécurité,  égalité entre les sexes.  « Celui qui travaille à des heures indues,  sans contrat, sans revenu, sans certificat, ce travail n’est pas décent. Par contre le travail décent  est celui qui travaille avec un contrat à des heures respectées, avec un salaire décent » a-t-elle précisé.

 Madame Soumahoro a rappelé que les  piliers du BIT sont : l’emploi offrant des perspectives,  les droits fondamentaux au travail, la protection sociale, et le dialogue social.

Saidou Hady Diallo pour Guineematin.com

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