Réforme du secteur de sécurité : sur les pas des brigades de recherche de la gendarmerie nationale

Dans le cadre de la réforme du secteur de sécurité, le Haut Commandement de la Gendarmerie Nationale a créé des unités en vue du renforcement de ses capacités opérationnelles. Ces unités,  évoluant dans le cadre de la police judiciaire, sont appelées brigades de recherche, a appris Gyineematin.com, à travers un de ses reporters.

Ces brigades de recherche, au nombre de 12 et installées dans toutes les régions administratives de la Guinée, sont des unités de police judiciaire, spécialisés dans les domaines des enquêtes judiciaires.

Pour Mohamed Kouyaté, commandant de la brigade de recherche de Kipé,  les missions spécifiques des brigades de recherche sont « les crimes liés au sang, les découvertes de corps, des crimes et délits complexes. En plus de ces missions, elle assiste les autres unités de la gendarmerie dans le cadre des enquêtes d’envergure et sensibles », a-t-il indiqué.

A la question  de savoir dans quel cas on peut saisir les brigades de recherche, Lentini Camara stagiaire commandant de brigade de recherche de Kindia répond : « la brigade peut être saisie dans les cas spécifiques comme les cas de disparitions d’hommes, viols, crimes crapuleux, crimes de sang qui nécessitent par exemple des enquêtes », a-t-il expliqué.

Pour Mohamed Kouyaté, commandant de brigade de recherche de Kipé, le sens commun confond découverte de cadavre et mort naturelle. C’est ainsi qu’il va s’employer à dire la différence : « les découvertes de cadavre, c’est une enquête qui s’ouvre uniquement pour trouver la cause de la mort. Une fois qu’on a su que c’est une mort naturelle, on quitte la découverte de cadavre pour mettre le corps à la disposition  de la famille »a-t-il éclairé.

Lentini Camara lance un appel aux curieux qui font disparaitre les traces  avant que les techniciens en identification arrivent  devant la scène « c’est d’informer la population, à travers vous les journalistes, qui est souvent la première à être sur la scène, de pouvoir se ressaisir. Vraiment attendre les spécialistes pour ne pas brouiller la piste de l’enquête, c’est un peu ça », a-t-il lancé.

Selon les statistiques de l’année dernière,  vingt huit (28) cas de découvertes de cadavres dans la zone de Kipé ont été enregistrés.

 

Kadiatou balde pour Guineematin.com

Tel : 664600100-620528554

 

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